Mon Jardin de poésie
Dans mon Jardin de Poésie,
J’ai planté des Cœurs de Marie
Des petits cœurs délicats et tendres
Frissonnants au moindre vent.
Les longues hampes ensoleillées
De la Verge d’Or,
S’inclinent Gravement,
Devant tous ces trésors.
La tête ébouriffée,
Par toutes ses pastilles argentées
La Monnaie du Pape
Sourit à quelque profond mystère.
Dans un tapis d’Herbes folles,
L’Eglantine dans sa robe poudrée,
Garde dans son cœur assoiffé,
Les dernières gouttes de rosée.
La Clématite parfumée,
S’accroche, s’enroule, sans pitié
Aux bras d’un vieil Olivier,
Heureux de cette tendre Amitié.
La tendre Marguerite
Dans sa blanche parure,
Avec tous ces « Je T’aime »
Posés sur ses pétales
Adresse aux Amoureux,
Des sourires heureux.
Le Bleuet n’est pas loin,
Dans sa robe d’Azur
Il attend impatient
Le frôlement léger
D’un Papillon gourmand.
Gracieux, le Coquelicot
Secoue doucement
Sa robe rougissante
Froissée par un papillon de velours
Pressé de faire sa cour,
Pour repartir plus loin,
Sans regret, sans Amour.
Et voici le Chœur des Roses.
Princesses embaumées,
Mêlant leurs senteurs
Dans un chant de couleurs
La Rose Blanche dans sa robe d’épousée
Ouvre son corselet
Dégage ses pétales,
Laissant percer la suave note
De son cœur en émoi.
La Belle Pourprée
Fièrement se balance,
Les pétales grands ouverts
Appellent ses Amants
Pour commencer la danse,
Et finir dépouillée
De sa robe froissée.
En robe de dentelle ancienne,
Vieux rose ou rose thé
Me voici la plus belle
Et la plus embaumée
J’attends et je suis sienne,
Qu’arrive mon Bien-Aimé.
Voyez Ma Chère, dit-elle,
Ma robe Capucine
A nulle autre pareille,
Au doux voile léger..
Le parfum est ma traîne …
Mon Cœur est bien trop tendre
Il ne sait où aller.
Je n’ai pas de rivale
Dit la Rose, rose paille
Dans ce voile irisé,
Tissé par l’araignée.
Mon Cœur est en flammes
J’attends mon Prisonnier.
Toutes sont en émoi
Dans ce Jardin de Roi
Enivrées par tous ces parfums mélangés …
Voici, parmi les roses,
Les Lys en satin blanc.
Ils attendent de prendre dans leurs bras
Les Princesses qui là-bas,
Les yeux émerveillés
Se tendent impatientes
Laissant percer de leur Ame
Une brise embaumée.
Mad.
Dans mon Jardin de Poésie,
J’ai planté des Cœurs de Marie
Des petits cœurs délicats et tendres
Frissonnants au moindre vent.
Les longues hampes ensoleillées
De la Verge d’Or,
S’inclinent Gravement,
Devant tous ces trésors.
La tête ébouriffée,
Par toutes ses pastilles argentées
La Monnaie du Pape
Sourit à quelque profond mystère.
Dans un tapis d’Herbes folles,
L’Eglantine dans sa robe poudrée,
Garde dans son cœur assoiffé,
Les dernières gouttes de rosée.
La Clématite parfumée,
S’accroche, s’enroule, sans pitié
Aux bras d’un vieil Olivier,
Heureux de cette tendre Amitié.
La tendre Marguerite
Dans sa blanche parure,
Avec tous ces « Je T’aime »
Posés sur ses pétales
Adresse aux Amoureux,
Des sourires heureux.
Le Bleuet n’est pas loin,
Dans sa robe d’Azur
Il attend impatient
Le frôlement léger
D’un Papillon gourmand.
Gracieux, le Coquelicot
Secoue doucement
Sa robe rougissante
Froissée par un papillon de velours
Pressé de faire sa cour,
Pour repartir plus loin,
Sans regret, sans Amour.
Et voici le Chœur des Roses.
Princesses embaumées,
Mêlant leurs senteurs
Dans un chant de couleurs
La Rose Blanche dans sa robe d’épousée
Ouvre son corselet
Dégage ses pétales,
Laissant percer la suave note
De son cœur en émoi.
La Belle Pourprée
Fièrement se balance,
Les pétales grands ouverts
Appellent ses Amants
Pour commencer la danse,
Et finir dépouillée
De sa robe froissée.
En robe de dentelle ancienne,
Vieux rose ou rose thé
Me voici la plus belle
Et la plus embaumée
J’attends et je suis sienne,
Qu’arrive mon Bien-Aimé.
Voyez Ma Chère, dit-elle,
Ma robe Capucine
A nulle autre pareille,
Au doux voile léger..
Le parfum est ma traîne …
Mon Cœur est bien trop tendre
Il ne sait où aller.
Je n’ai pas de rivale
Dit la Rose, rose paille
Dans ce voile irisé,
Tissé par l’araignée.
Mon Cœur est en flammes
J’attends mon Prisonnier.
Toutes sont en émoi
Dans ce Jardin de Roi
Enivrées par tous ces parfums mélangés …
Voici, parmi les roses,
Les Lys en satin blanc.
Ils attendent de prendre dans leurs bras
Les Princesses qui là-bas,
Les yeux émerveillés
Se tendent impatientes
Laissant percer de leur Ame
Une brise embaumée.
Mad.