La grande douleur....
(Dédié aux victimes innocentes de tout temps)
Dans une société opaque comme la nôtre
Rien n'est clair, personne n'est suprême
Pourtant tout le monde profite du malheur
Qu'on subit tout à coup un jour ou l'autre
Même il n'y a plus de fumer dans cheminée
Profiteurs du jour arrivent pour te galoper
Avec leurs outils en ferrailles par grand oeil
Ouvert pour balayer tout ce qu'il est à l'heure
Ancienne et pure comme la pièce de Napoléon
Qu'on trouve dans une cave pourrie par araignée
Sur les fenêtres non ouvertes depuis des siècles
Vois-tu? Sur plafond haut comme ciel en décor
Les champignons sont installés et bienvenus
Noirs en pied se rallongent sous la nuit brune
Sous clos de tarrain plus immense que Lune
Inspiration disparue, une par une on avance
Barbelés prennent leur rôle de frontaliers par nuance
Enfants, les femmes, les vieillards et les hommes
Sont classés par visages, d'âge pour persécution
Combien de mains d'adieux partant vers la mort sûre
Encore combien d'elles seront pour les champs à gaz
Toutes ces personnes quittant leurs patries et maisons
Involontairement, obligations de cruauté
Involontairement, obligations de cruauté
En laissant dans poubelles les enfants qui fouillent
Un crayon, un album de photos, une carte postale?
Non, juste une tranche de pain ou un os de viande
Entre les cadavres et les souvenirs en milliers
Et les tombeux sur les morts se ferment
Sans pouvoir frapper les portes de la terre
Entre les cadavres et les souvenirs en milliers
Et les tombeux sur les morts se ferment
Sans pouvoir frapper les portes de la terre
Mais la survie est essentielle! Personne n'aime mourir!
Monde est sombre et tout s'écroule, impossible de s'enfuir...
Inchangeable harmonie! Pleurs et cris ce jour-là sont infinis...
Écrit by AnnaVart, le 23/01/2015, Paris
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