Je vous propose de poursuivre les concours sur la page de Lys et de moi-même.
Je remets en ligne « un jardin extraordinaire »
Envoyez moi comme par le passé votre poème sur ma messagerie privée.
J’aurai également besoin d’un jury pour les notations.
Que les intéressés se fassent connaître, merci d’avance
CONCOURS « un jardin extraordinaire »
Du 23 avril au 2 mai
Résultats le 4 mai
Envoi de vos poèmes en copier/coller sur mon MP
Thème : Vous inspirant des paroles de Charles Trenet, imaginez un jardin extraordinaire
Contrainte : forme libre mais vers obligatoires
20 vers au minimum
Attention à l’orthographe et à la ponctuation !
Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impartialité et dans le respect total des consignes.
A vos plantations poétiques!
Chef de jury : Llumierelive
LE JARDIN EXTRAORDINAIRE
C'est un jardin extraordinaire
Il y’a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
En m'disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
Mais moi je sais que dès la nuit venue
Elles s'en vont danser sur le gazon
Papa, c'est un jardin extraordinaire
Il y’a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont monsieur le maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
Où les touristes s'ennuient au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
J'avoue qu'ce samedi-là j'suis entré par hasard
Dans dans dans un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal qu'donnaient des primevères
Dans un coin d'verdure deux petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dès que celle-ci parut toute rose d'émotion
Elles entonnèrent je crois la valse brune
Une vieille chouette me dit quelle distinction
Maman dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près d'moi et là m'dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup j'aime les hommes dont les yeux brillent
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette un flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier que l'amour est un commerce
Dans les bars d'la cité
Oui mais oui mais pas dans...
Dans dans dans mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
J'vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions Artémise et moi
La douceur d'une couchette secrète
Qu'elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
Il est vous le voyez au cœur de ma chanson
J'y vole parfois quand un chagrin m'éprouve
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination .
*************************
1 LE CARDIN EXTRAORDINAIRE LURON 1er 7.74
J’ai un Cardin extraordinaire
Vu dans l’canard qui n’parle pas anglais
D’une pomme de pin, le printemps anime derrière
En faisant " Thank you, c’est bientôt le muguet "
Et j’y voit aussi les belles jonquilles,
Qui jaunissent tranquilles pour saluer le soleil,
Mais moi je sais que les ennuis tranquilles
S’effacent, dansent et aussi m’émerveille.
Y’a qu’à, c'est un Cardin extraordinaire
Même mes moineaux retiennent leurs sifflets
Ils rendent enfin la joie attendant de mieux faire
Comme patients, ils soufflent la mer et les près faits
Il fallait bien couver pour en faire une aubade,
Où les puristes défient en rond tous leurs congénères,
Il fallait bien couver pour mieux en faire la balade,
J'avoue que pour ce concours là, j'suis entré en première.
Car mon Cardin extraordinaire
Est une réplique à un jardin ordinaire
******************
2 Graine de haricot géant ZUC 7.35
Je remets en ligne « un jardin extraordinaire »
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J’aurai également besoin d’un jury pour les notations.
Que les intéressés se fassent connaître, merci d’avance
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Du 23 avril au 2 mai
Résultats le 4 mai
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Contrainte : forme libre mais vers obligatoires
20 vers au minimum
Attention à l’orthographe et à la ponctuation !
Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impartialité et dans le respect total des consignes.
A vos plantations poétiques!
Chef de jury : Llumierelive
LE JARDIN EXTRAORDINAIRE
C'est un jardin extraordinaire
Il y’a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
En m'disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
Mais moi je sais que dès la nuit venue
Elles s'en vont danser sur le gazon
Papa, c'est un jardin extraordinaire
Il y’a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont monsieur le maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
Où les touristes s'ennuient au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
J'avoue qu'ce samedi-là j'suis entré par hasard
Dans dans dans un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal qu'donnaient des primevères
Dans un coin d'verdure deux petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dès que celle-ci parut toute rose d'émotion
Elles entonnèrent je crois la valse brune
Une vieille chouette me dit quelle distinction
Maman dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près d'moi et là m'dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup j'aime les hommes dont les yeux brillent
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette un flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier que l'amour est un commerce
Dans les bars d'la cité
Oui mais oui mais pas dans...
Dans dans dans mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
J'vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions Artémise et moi
La douceur d'une couchette secrète
Qu'elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
Il est vous le voyez au cœur de ma chanson
J'y vole parfois quand un chagrin m'éprouve
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination .
*************************
1 LE CARDIN EXTRAORDINAIRE LURON 1er 7.74
J’ai un Cardin extraordinaire
Vu dans l’canard qui n’parle pas anglais
D’une pomme de pin, le printemps anime derrière
En faisant " Thank you, c’est bientôt le muguet "
Et j’y voit aussi les belles jonquilles,
Qui jaunissent tranquilles pour saluer le soleil,
Mais moi je sais que les ennuis tranquilles
S’effacent, dansent et aussi m’émerveille.
Y’a qu’à, c'est un Cardin extraordinaire
Même mes moineaux retiennent leurs sifflets
Ils rendent enfin la joie attendant de mieux faire
Comme patients, ils soufflent la mer et les près faits
Il fallait bien couver pour en faire une aubade,
Où les puristes défient en rond tous leurs congénères,
Il fallait bien couver pour mieux en faire la balade,
J'avoue que pour ce concours là, j'suis entré en première.
Car mon Cardin extraordinaire
Est une réplique à un jardin ordinaire
******************
2 Graine de haricot géant ZUC 7.35
Graine de haricot géant
En ce lieu magique,
Où un autre fou chante c'est extra
Graine de haricot géant,
En ce lieu féerique
Où en cascade poussent les boutons d'or
Graine de haricot géant,
En ce lieu de pique-nique,
Où sur l'herbe fleurie des gens dinent
Graine de haricot géant
En ce lieu cosmique
Où au ciel tu t'évades tête en l'air
Graine de haricot géant en ce lieu trop classique,
Pour un jardin extra-or-dine-aire
Un autre jardin je t'écrirai
Graine de haricot géant, un lieu plus anarchique
Où pousse sauvage la mauvaise herbe
Un jardin pour y faire des bêtises
Graine de haricot géant, un lieu moins catholique
Où le petit chaperon rouge mange le loup
Un jardin à la "Prévert"
Graine de haricot géant, un lieu moins académique
Où les écoliers font l'école buissonnière
Un jardin pour y vivre
********************
Mots : 0
En ce lieu magique,
Où un autre fou chante c'est extra
Graine de haricot géant,
En ce lieu féerique
Où en cascade poussent les boutons d'or
Graine de haricot géant,
En ce lieu de pique-nique,
Où sur l'herbe fleurie des gens dinent
Graine de haricot géant
En ce lieu cosmique
Où au ciel tu t'évades tête en l'air
Graine de haricot géant en ce lieu trop classique,
Pour un jardin extra-or-dine-aire
Un autre jardin je t'écrirai
Graine de haricot géant, un lieu plus anarchique
Où pousse sauvage la mauvaise herbe
Un jardin pour y faire des bêtises
Graine de haricot géant, un lieu moins catholique
Où le petit chaperon rouge mange le loup
Un jardin à la "Prévert"
Graine de haricot géant, un lieu moins académique
Où les écoliers font l'école buissonnière
Un jardin pour y vivre
********************
- 3 Ballade insolite dans mon jardin « imagixtraordinaire »
PROSE 16 8.45
Au détour d'un sentier bucolique,
Perdue dans mes errances poétiques,
Devant mes yeux émerveillés
S'étend à l'infini un univers enchanté.
Un éden, un paradis de bonheur,
Un jardin féerique d'où s'enfuient mes peurs,
Aux sentes parfumées de douce sérénité,
Noirceur, colère et douleur envolées.
Le miroir transparent du lac scintille,
Langoureuse invite à l'azur éclatant du ciel,
Impertinents, s'y mêlent des rayons de miel,
Des myriades de cascades de mille feux brillent.
Un arc-en-ciel dessine un pont éphémère
Telle l'esquisse joliment nuancée d'une œuvre légère.
Est-ce mon esprit qui soudain délire ?
Des Perroquets multicolores répètent avec des oiseaux lyres !
Lions et gazelles, tigres et girafes festoient gaiement,
Les grenouilles font la causette aux poissons volants !
Une voûte subtilement parée de papillons mordorés
Lance des oeillades à la glycine violine et au jasmin immaculé.
Les belles hellébores se déhanchent pour l'élection de «la plus belle fleur »,
Un chemin de fontaines m'offre en souriant une boisson rafraîchissante.
Tambour battant, charmilles, buis, pivoines et agapanthes,
M'accompagnent à la « Roseraie de la Licorne des Cœurs »...
Elle ne peut exister que dans un éblouissant jardin imaginaire !
De nature réservée, les roses anciennes aux teintes surannées,
Osent défier les fiers rosiers grimpants et les pimpantes roses trémières,
Les enlaçant étroitement pour une salsa au rythme endiablé !
Dans l'iris bleu de ton regard ma promenade s'égrène,
Mon corps empli des merveilles de cet improbable éden,
Au creux de tes bras je m'étais amoureusement lovée,
Sur les rives insolites de ton âme je me suis échouée.
**************************************- 4 Le jardin fantastique
MYSTERRE 8.26
Las-bas au pays de l'imaginaire
Se trouve un endroit extraordinaire
C'est un jardin magique pour les enfants
Qui peuvent y aller, sans papa ou maman.
Ce fantastique jardin
Où s'amusent des lutins
Pour faire rirent les enfants
N'est pas interdit aux grands.
Oui mais, oui mais...
Vous ne voyez rien
Et vous n'entendez pas
Quand des elfes coquins
Se promènent sur vos bras.
La petite fée noisette
Arrange sa jolie toilette
Enfile ses sabots de bois
Fait dans une coquille de noix.
Puis elle va faire son marché
Dans les arbres tous fleuris
Que va t-elle bien déniché
Quelques fleurs du paradis.
Oui mais,oui mais...
Vous n'entendez rien
Vous ne la voyez pas
Si la fée de la pluie
Devant vos yeux sourie.
Les canards ricanent dans la mare
Ce n'est pas le fait du hasard
Quand un pauvre elfe de l'eau
Assis sur un grand nénuphar
Ne peux jouer de son pipeau
Tellement les canards se marrent.
Dans ce jardin extraordinaire
Qui sort vraiment de l'ordinaire
Les enfants très heureux, voient tout
Mais pas vous,les grands, non pas vous.
Car vous ne sentez rien
Quand un gnome malin
Vous tire sur les cheveux
Pour en faire des nœuds.
Dans les cerisiers en fleurs
Le merle siffle de bonne heure
Et entame une amourette
Avec son amie fauvette.
Puis fait quelques pirouettes
Pour faire rire l'alouette.
Oui mais,oui mais...
Vous ne voyez rien
Et vous n'entendez pas
Quand de gentils lutins
Dansent sur vos mains.
La tortue fait toujours le taxi
On est pas vraiment pressé ici
Pour les urgences,il y a la pie
Si certains râlent,eh bien tant pis.
Mais où se trouve ce jardin
Dans l'imaginaire des gamins
Et si vous êtes leurs parents
Pour un temps,redevenez enfants.
Car car car dans... ce jardin
Se ballade tous les matins
Un petit monde féerique
C'est pour cela qu'il est magique.
................................................
5 Prière au jardin d'un prolétaire.
MARYVELO 8.20
Un jardin où tout pousse de travers,
Et sous le réverbère, j'en suis l'ouvrière,
Mais dispensez moi de commentaire.
Tous les légumes y sont majoritaires.
Les insectes y vivent heureux et solidaires.
Même la vipère obtempère
Et fera parti de l'inventaire.
Assise par-terre j'opère en commère
Avec Bébère, le coléoptère,
Qui se décide locataire sous la primevère.
Pas de mystère ,de ma bio jachère,
Un jour extraordinaire,
Naîtra une truffière.
Ainsi riche propriétaire,
Je suis devenu l'expert des croisières,
Tandis que je prends les volontaires,
Pour planter les pommes -de -terre.
Je vous invite à placer vos actions bancaires,
Au sein de mon affaire,
Peut-être en récolterez vous des fruits très culinaires
Tel des tomates et des haricots vert...
Même en hiver.
Venez visiter mon jardin peu ordinaire,
Et respirer un bon bol d'air...
********************
6 Mon jardin féerique
KATYANN 8.93
Médaille de Bronze
Sous le dais d’or, j’ai vu ! Un jardin fascinant
Encadré par les fleurs, où papillons s’inclinent
Serpentent dans le vent se posant un instant
Sur ce lit de verdure aux bourgeons qui s’animent.
Vers ce grand tapis vert, j’erre à pas de velours
Contemplant les rosiers épars sur la mousse,
Et la belle orchidée souveraine de mes jours,
Contre l’arche étalée, que jamais ne s’émousse,
Fermant ses corolles, pour saluer la nuit,
Comme un oiseau d’argent tel un éclat de lune,
Scintille en son sillage dans ce grand nid fleuri
Et dans les bras du vent, s’étale sur la dune.
Puis dans son clapotis, le murmure d’un ruisseau
Surplombe le rocher, et s’écoule en cascade
Dorant le sable blond gorgé de perles d’eau,
Creusant des sillons près d’un bouleau en arcade.
Et sur la sente ombrée, bordée d’asters en fleurs
Féerie de splendeur aux parfums de santal
Aquarelle irisée aux mélanges de couleurs
Prône sur ce tableau, L’hortensia oriental.
J’entends le vent pleurer caressant le paysage
Perçant les nuages, dans le pli du paradis
Perché sur les blés d’or, le paon dans son corsage,
Plumage grand ouvert se ferme dans un repli.
Quand l’horizon s’empourpre, d’un murmure argentin
Des oiseaux se faufilent ! Entre lys et lilas,
Leurs pétales mi closes frissonnent au matin,
Soleil astre du jour, s’éveille dans leurs bras.
Sous ce dais céleste, d’où s’élève une flamme
D'un reflet pailleté au cœur de la trémière
Miroite dans mes yeux d'un bonheur qui m’enflamme
Foulant d'un pas feutrés ce jardin de lumière.
*****************************
7 Il est un jardinPourtant à mes yeux il est extraordinaire
GLYCINE 9.15
médaille d'Or
Il est un jardin où dansent de superbes fleurs
Des roses par milliers avec de vives couleurs
Côtoient toutes les plantes qui puissent exister
Mélangeant leurs parfums et leurs robes bariolées
Il est un jardin où les papillons volettent
Habillés de leurs joyeux costumes de fête
Et se posent pareils à des taches multicolores
Sur la pelouse caressée par le soleil d’or
Il est un jardin peuplé de grands arbres verts
Enveloppé à la fois d’ombre et de lumière
Donnant des reflets argentés au paisible lac
Qui sourit aux amoureux faisant de la barque
Il est un jardin chaleureux et accueillant
Propice aux confidences et aux sentiments
Où flâner la journée et courir le matin
Ressemblant sûrement à tous les autres jardins
Car c’est sur un de ses bancs près d’un réverbère
Que j’ai rencontré l’homme qui a séduit mon cœur
Depuis nous cultivons le jardin du bonheur
****************- 8 Le jardin de mon père...
- JANU 8.97
- médaille d'Argent
Extraordinaire cela l'était pour moi
Une accumulation d'arbres de toutes sortes
C'était l'étonnement dés que franchie la porte
Et toujours de beaux fruits il y avait le choix
Véritable fouillis, d'abord les fruits d'été
Les formes et les couleurs, du sol aux cimes hautes
Parsemaient les feuillages et jusque sur les mottes
Où trônaient les rampants de toutes qualités
Des poires, des pommes et autres 'scoubidous'
Dans un grand plat tout rond des fruits de toutes sortes
Tous survitaminés, bon sang ! Qu'ils étaient doux
Aussi je me servais dés que passée la porte !
Puis arrivait l'automne avec ses fruits à coque
Encore quelques figues et surtout des raisins
Des blancs, des noirs, des roses c'était un vrai festin
mais aussi des citrons dans toutes les époques
Neveu horticulteur lui apportant des plants
Papa les acceptait, trouvant encore la place
De plus en plus serrés mais prenant leur élan
Ils trouvaient en hauteur suffisamment d'espace
L'hiver venait le tour d'oranges et mandarines
Bananes et ananas, grenades et nectarines
Les visiteurs surpris de la diversité
Sur si peu de terrain ils s'en esbaudissaient … - ***************************
- 9 Rêve ZUC 6.85
A l'ombre endormi,
Au rêve alangui,
Sous un hêtre ravi
Je m'abandonne
Tel un peintre l'étude du lieu me semblait idéale, le calcul de l'ombre et la lumière,
Le doux rayon de soleil filtrant à travers le feuillage,
L'ombre fraiche et le clapotis léger de l'étang, le chant d'un rossignol et le cricri des grillons,
Une douce chaleur montant du sol, l’herbe tendre.
Je pouvais enfin fermer yeux, allongé la tête bien reposée sur mon gilet,
laissant libre court à mon imagination bercée par cette nature offrant mille sensations à mes sens
C'est ainsi dans l'odeur des foins et du chèvrefeuille, la fée clochette posée sur mon épaule
me chuchotant des mots que seules les fées ont le secret, mon rêve prenais forme.
Est ce du à un repas trop copieux et au vin soyeux qui m'avais conduit en ce coin de verdure
pour y faire la sieste, ou au vent chaud de cette après midi d'été
que soudain le doux parfum sucré vint se confondre à celui des poivrons grillés,
des merguez et de la fumée d'un barbecue mal éteint,
une rose rouge pivoine de colère descendant les allées, s'adressa à moi pour me mettre en garde toute griffes dehors ces épines bien aiguisées
-madame vous êtes certes fort belle, aimable mais de diable laissez moi dormir en paix.
Déjà j’eusse du me méfier une rose qui parle ce n'est pas commun mais qui de plus est ne dit pas des mots d'amour c'est louche
A peine j'avais renvoyé l'intruse qu'a mon oreille les hélices d'un hélicoptère brisèrent le silence,
ouvrant un œil endormi par la lucarne de mon rêve
je vis le vol d'un gros bourdon bombardier
au loin le bruit d'une pétrolette qui démarre
non! c'est l'attaque en piquet des moustiques kamikazes,
l'hélicoptère c'est la libellule au dessus de l'étang faisant des trouées dans les rangs des moustique venus en renfort,
des fourmis fantassins débarquées comme les GI par des feuilles de nénuphars transformés en barges,
un papillon dans sont vol déambulatoire, de ses millions de couleurs psychédéliques déverse un gaz toxique sur fond musicale des doors "the end"
C''est une bataille dans mon ciel, le tic-tac de ma montre ce transforme en tire de batterie anti-aérienne, auquel lui réponde les coups de mitraille d'un pivert son bec devenu kalachnikov,
c'est l'orage, la guerre, le désastre, le vent fou agite au dessus de l'eau les branches des saules pleureurs comme de grand bras décharnés, ils ne pleurent plus leur cris deviennent de long gémissement des plaintes lasinante recouvrant ce brouhaha,
la terre tremble, voila les chars d'assaut ou est ce le pas lourd d'un arbre mort venant éparpiller ces belligérants de sa carcasse vide leur disant n'y a t'il pas assez de morts comme ça, et deux corbeaux noirs de sa tête chenue s'envolent dans les nuages croassant de sombres présages,
je voudrais fuir mais je reste cloué au sol prisonnier du lier qui enlace mes chevilles et mes poignets, bientôt sur moi tombent les araignées parachutées se servant de leurs toiles comme de grand parachutes, quand par un trou sous mon séant je suis aspiré je tombe je tombe, sur un lapin agitant son gousset me répétant sans autres mots "il est l'heure" puis disparaissant me laisse seul avec un serpent ondulant comme une couleuvre se muant lentement en une demoiselles malicieuse,
n'avez vous pas vu un lapin me dit elle
- si mais... je n’eus pas le temps de finir ma réponse qu'elle m’interrompit disant ainsi
- tempi vous n'êtes pas une pomme mais vous ferez bien l'affaire
- une pomme non je ne crois pas dis-je
elle se ruât sur moi ses deux tétons énormes sur mon visage,
je tentais en vains de les saisir quand le chant d'un coucou criant "cocu cocu" la fit s'évaporer,
par enchantement je me trouvait au milieu d'une corbeille de fruits à me débattre tenant dans mes mains deux belles poires fluorescentes, parmi les pêches orange vif, de grappes de raisins multicolores, des figues d'un violet luminescent comme des spots électriques, des pommes chromées et autres fruits en plastique ou en plâtre,
et tout autour de moi les animaux de la forêt l'écureuil le hérisson, la taupe, un cerf, un ours j'en passe me montrait du doigt, s'exclamant "arrêtez le mais arrêtez le il va tout massacrer"
je compris que je n'était pas le bien venu.
un limaçon dans une vitesse folle me tira de la et me conduisit à une cascade magnifique, me trouvant poisseux et l'eau si limpide que je décidais de me laver quand les premières gouttes de pluie me sorti de mon sommeil
il était temps que le rêve se termine car le vent avait tourné à l'orage, ce jardin est extraordinaire me dis je, mais à y regarder de près la nature ce n'est pas si paisible qu'il n'y paraît
Sous un hêtre apeuré,
Au rêve agité,
A l'ombre éveillé
Je me raisonne
**************** - Merci à tous et rendez-vous pour un prochain concours
Mots : 0
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