A
Si j'étais un livre,
Je te conterais mille et une histoires.
De ton lit d'hôpital je te ferais voyager.
En mille et une contrées imaginaires.
Te faisant oublier, le temps qui nous est compté.
Si j'étais une rose,
J'embaumerai cette chambre blanche.
Déployant fièrement ma corolle.
Délivrant une douce fragrance.
Que renfermée, tu puisses aussi profiter du printemps.
Si j'étais un cheval,
Je te ferai monter sur mon dos.
Puis au galop nous nous envolerions.
Sous une voute céleste aux perles scintillantes.
Juste pour te faire rêver loin de cette dure réalité.
Si j'étais une horloge,
J'arrêterai le temps qui passe.
Pour ne plus que cette maladie te ravage.
Que tes souffrances soient enfin abolis.
Qu'enfin tu puisses revivre et sourire à la vie.
Mais...Je ne suis rien de tout cela.
Impuissante face à cette bactérie.
Je sais qu'il n'est plus qu'une question de temps.
Que faire face à la fatalité ? Je n'ai plus les mots pour rêver.
Alors j'attends...
Ce coup de téléphone, ce coup de fil.
Peut-être est-ce lâche de ma part mais j'aimerai fuir.
Je suis tétanisée, rien que d'y songer...
Qu'elle puisse à tout moment nous quitter.
Je sais qu'elle part pour un monde meilleur.
Un monde au mille et une couleurs.
Un monde ou elle pourra enfin se reposer.
Mais j'ai du mal à la laisser s'envoler.
C'est toujours au moment d'un départ.
Que l'on se rend compte combien on les aime.
Puis on se met à penser que l'on en a pas assez profité.
Alors j'aimerai avant qu'elle ne parte, réussir à lui dire combien je l'aime.
Aude
Je te conterais mille et une histoires.
De ton lit d'hôpital je te ferais voyager.
En mille et une contrées imaginaires.
Te faisant oublier, le temps qui nous est compté.
Si j'étais une rose,
J'embaumerai cette chambre blanche.
Déployant fièrement ma corolle.
Délivrant une douce fragrance.
Que renfermée, tu puisses aussi profiter du printemps.
Si j'étais un cheval,
Je te ferai monter sur mon dos.
Puis au galop nous nous envolerions.
Sous une voute céleste aux perles scintillantes.
Juste pour te faire rêver loin de cette dure réalité.
Si j'étais une horloge,
J'arrêterai le temps qui passe.
Pour ne plus que cette maladie te ravage.
Que tes souffrances soient enfin abolis.
Qu'enfin tu puisses revivre et sourire à la vie.
Mais...Je ne suis rien de tout cela.
Impuissante face à cette bactérie.
Je sais qu'il n'est plus qu'une question de temps.
Que faire face à la fatalité ? Je n'ai plus les mots pour rêver.
Alors j'attends...
Ce coup de téléphone, ce coup de fil.
Peut-être est-ce lâche de ma part mais j'aimerai fuir.
Je suis tétanisée, rien que d'y songer...
Qu'elle puisse à tout moment nous quitter.
Je sais qu'elle part pour un monde meilleur.
Un monde au mille et une couleurs.
Un monde ou elle pourra enfin se reposer.
Mais j'ai du mal à la laisser s'envoler.
C'est toujours au moment d'un départ.
Que l'on se rend compte combien on les aime.
Puis on se met à penser que l'on en a pas assez profité.
Alors j'aimerai avant qu'elle ne parte, réussir à lui dire combien je l'aime.
Aude