Route du vent et du soleil, cirque sauvage
Et mon cheval qui sue à la hauteur se traîne.
Un souvenir, un songe, une invisible image,
Trois naïades l'ont vu s'avancer dans la plaine.
Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents,
L'homme libre viendra, loin d'un monde barbare,
Malgré les siècles, l'homme et la foudre et les vents,
Et la grêle tintait contre les noirs remparts.
Ces vers, comme un bouquet de lys sur ta beauté,
Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté.
A la limite de la lumière et de l'ombre
La chaude volupté qui couvait dans ta chair.
Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires.
Et mon cheval qui sue à la hauteur se traîne.
Un souvenir, un songe, une invisible image,
Trois naïades l'ont vu s'avancer dans la plaine.
Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents,
L'homme libre viendra, loin d'un monde barbare,
Malgré les siècles, l'homme et la foudre et les vents,
Et la grêle tintait contre les noirs remparts.
Ces vers, comme un bouquet de lys sur ta beauté,
Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté.
A la limite de la lumière et de l'ombre
La chaude volupté qui couvait dans ta chair.
Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires.