L’envie de l’envie pour l’autre !
Combien tenaille elle est ! vous étreint, vous chagrine
Celle qui vient de l’âme hélant l’aide en chemin,
Telle une flèche agit, serpente en vous, chemine,
Signe une trajectoire, en amer parchemin !
Sans cesse en clair-obscur sans rien montrer, prédire !
Je reçois un appel, un samedi surprend ?
« Marine! Je me meure ! je me meure » ! Sans médire
Je réponds : « Calme toi ! »et au fil me suspends !
Après c’est blême trou ! Rien de plus sur grimoire
Que ces huit mots ancrés me saignant tête et corps
Pourtant il m’a parlé, affolé sur mémoire !
L’important était dit ! Suite était-elle décor ?
Envie éveille en moi ! Un rein sur deux peut vivre
Pour cet Ami si cher l’envie se fera chair
Pour l’être humain mortel un élixir enivre
Voir en ses yeux demain un éclat qui vaut cher !
ENVIE « hélas » pour moi mais grand délice en l’Autre
Les examens fleurissent en bouquet de parfums
Les esprits sont calmés, ses paroles d’Apôtre
Essaiment la joie vive il vit n’est pas défunt » !
Polymnie2, concours novembre 2016