J'ai observé cet homme voûté
Dont le corps semble porter le monde
Dont les yeux miroitent pénibilité
Dont l'âme s'évanouie à chaque seconde
J'ai observé cet homme qui, tel un enfant
S'inventait quelque chose à rêver
Boitant laborieusement, les bras ballant
Vers sa vie de naufrager, d'oublié
J'ai aimé cet homme ravagé
Meurtri par de trop nombreux péchés
J'ai frôlé son cœur de barbelés
Et je me suis lacérée
Mais j'aimais son éblouissement
Devant la vie, l'existence
Qu'il perdit en pariant avec le temps
Ne sachant que, contre lui, ne fonctionne la chance
Dont le corps semble porter le monde
Dont les yeux miroitent pénibilité
Dont l'âme s'évanouie à chaque seconde
J'ai observé cet homme qui, tel un enfant
S'inventait quelque chose à rêver
Boitant laborieusement, les bras ballant
Vers sa vie de naufrager, d'oublié
J'ai aimé cet homme ravagé
Meurtri par de trop nombreux péchés
J'ai frôlé son cœur de barbelés
Et je me suis lacérée
Mais j'aimais son éblouissement
Devant la vie, l'existence
Qu'il perdit en pariant avec le temps
Ne sachant que, contre lui, ne fonctionne la chance