Couleur de Femme
C’était le sujet du Printemps des poètes
Le revers de la médaille
Le revers de la médaille
Est-ce trop de penser : « Ô temps suspends ton vol !»
Arrête le mystère en la mère éprouvée !
Aux proches familiers qui retiennent l’envol
D’une larme témoin sans jamais désarmer !
Quand du vide silence emplissant la chapelle
Déborde le trop plein de nos Âmes rebelles,
Elles ne pénètrent pas mais assistent au supplice
De cet insurmontable inflexible calice,
Pour la faible maman plus forte que le chêne
Sous la blême apparence une écorce résiste
Dans l’acceptation que sa force déchaîne
De la désespérance accablante soliste !
Elle a l’âge où l’aurore appuie sur le déclin
Lorsque sa fille aînée arrive au paradis.
Douloureux souvenir Ô combien cristallin
Nous laisse le miroir figé où tout brandit !
Sur visage glacé le marbre devient cire
Et du corps fatigué le sentiment expire !
Arrête le mystère en la mère éprouvée !
Aux proches familiers qui retiennent l’envol
D’une larme témoin sans jamais désarmer !
Quand du vide silence emplissant la chapelle
Déborde le trop plein de nos Âmes rebelles,
Elles ne pénètrent pas mais assistent au supplice
De cet insurmontable inflexible calice,
Pour la faible maman plus forte que le chêne
Sous la blême apparence une écorce résiste
Dans l’acceptation que sa force déchaîne
De la désespérance accablante soliste !
Elle a l’âge où l’aurore appuie sur le déclin
Lorsque sa fille aînée arrive au paradis.
Douloureux souvenir Ô combien cristallin
Nous laisse le miroir figé où tout brandit !
Sur visage glacé le marbre devient cire
Et du corps fatigué le sentiment expire !
Portée de courage conduite jusqu’au seuil
Elle berce l’enfant dans son étroit cercueil
Où l’urne dans ses bras paraît chercher le sein.
Ce geste machinal ressuscite plus saint
Car l’amour maternel recouvrant le filial
Orchestre la Grandeur l’ultime sans usure.
Elle berce l’enfant dans son étroit cercueil
Où l’urne dans ses bras paraît chercher le sein.
Ce geste machinal ressuscite plus saint
Car l’amour maternel recouvrant le filial
Orchestre la Grandeur l’ultime sans usure.
Lors, la marche funèbre aborde la nuptiale
Au rythme de l’amour lui-même sans mesure,
Sous l’humble soumission en ce don qui retourne,
Sublime le destin, d’elle ne se détourne.
Au rythme de l’amour lui-même sans mesure,
Sous l’humble soumission en ce don qui retourne,
Sublime le destin, d’elle ne se détourne.
Polymnie2 fait en 2008
Je l'ai posté à lettres ouvertes car c'est un exemple (triste) de la force et du courage de la femme
d'autant qu'elle a perdu son mari deux mois plus tôt!
Je l'ai posté à lettres ouvertes car c'est un exemple (triste) de la force et du courage de la femme
d'autant qu'elle a perdu son mari deux mois plus tôt!