De tous ses instruments posés en florilèges
Explosent le délicat, le sensible,
En douces couleurs fragiles légères,
Annoncent les touches et cordes cibles
Pour poser le souffle sur les doigts agiles
Cherchant l’accord pour l’harmonie
Du très profond sentiment.
Ici, c’est la musique qui parle,
C’est un cœur qui cause et qui bat
Dans le silence d’une aube
Et de son jour naissant.
Fini de faire de la macédoine,
Confondre vitesse et précipitation!
Avec elle, c’est le sentiment qui s’étend,
Celui qui vit pleinement dedans
C’est l’Amour lui-même
Qui cherche l’air,
les sensations
des mots,
Un tout
Qui suit et se promène,
Ne fait que passer,
Infiniment
Reste.
Polymnie2 , le 10 janvier2018
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