Les cygnes pleurent ton absence,
Toi qui sur ce banc, assis,
Leurs jetais ton pain rassi,
Du regard ils cherchent ta présence.
Tu me manques aussi, toi le vieil homme,
Près de toi sur ce vieux banc, je m'asseyais,
Tu me racontais le monde et je t'écoutais,
Sur la vie tu me rassurais en somme.
Sur mon cœur je garde cette photo,
Qu'un jour en pleurant, tu m'avais donnée,
Le portrait d'une femme aux yeux abandonnés,
Celle, où tu m'avais écrit ces quelques mots.
En moi à jamais ils restent gravés,
Les souvenirs d'un déporté,
Voyant sa mère vers le ciel, s'envoler,
Oui ton cœur pouvait, saigner,
Le soir caché, sûrement pleurer,
Pour devant moi le matin la vie, aimer.
Alain Gautier.
Toi qui sur ce banc, assis,
Leurs jetais ton pain rassi,
Du regard ils cherchent ta présence.
Tu me manques aussi, toi le vieil homme,
Près de toi sur ce vieux banc, je m'asseyais,
Tu me racontais le monde et je t'écoutais,
Sur la vie tu me rassurais en somme.
Sur mon cœur je garde cette photo,
Qu'un jour en pleurant, tu m'avais donnée,
Le portrait d'une femme aux yeux abandonnés,
Celle, où tu m'avais écrit ces quelques mots.
En moi à jamais ils restent gravés,
Les souvenirs d'un déporté,
Voyant sa mère vers le ciel, s'envoler,
Oui ton cœur pouvait, saigner,
Le soir caché, sûrement pleurer,
Pour devant moi le matin la vie, aimer.
Alain Gautier.