Il m’apparaît juste un peu pâle et flou,
Étendu sur un grand drap de soie crème,
Intimidée, je ne peux voir le tout
Et l'imagine comme un tableau que j'aime.
Le drap devient plage de sable fin,
Le temps a fait sortir du sol l'albâtre,
De ses jambes, longues dunes sans fin
Essoufflant mon cœur, l'empêchant de battre.
Des yeux je gravis l'arrondi sublime
D'une fesse, parfaite, beige poudré
Ton sur ton élégant, l'âme s'abîme
Dans chaque détail légèrement ombré.
Ici la vallée du creux de ses reins
Glisse vers des terres à peines dorées,
Remonte dans la lumière du matin
Sur son dos parfaitement dessiné.
Ses épaules ambrées me font frissonner
Fortes et douces, Ah que n'ai-je le courage,
De laisser mes mains seules décider
Si je puis en découvrir d'avantage.
Ses bras divins aux proportions parfaites,
Laissent apparaître sous leur blondeur ferme
Une invitation exquise et secrète
Aux étreintes poussées jusqu'à leur terme.
Ses mains telles des coquillages nacrés
Prennent la lumière pailletée d'or
Semblent la soie doucement caresser
Comme hantées du doux souvenir d'un corps.
Mes yeux remontent vers sa nuque, à l'orée
Du sous-bois de sa chevelure sombre
Qui se pare au soleil de tons cuivrés
Tendre camaïeu de lumière et d'ombre.
La ligne de sa mâchoire virile
Autant que ses pommettes hautes et fières
Affolent mes sens, me rendent fébrile
M'inspirent un chant, une ode, une prière.
Sa bouche ronde et pleine prend la pause
A la fois délicate et insolente,
Voulant être cueillie telle une rose
Qui parmi ces pastels est bien tentante.
Et enfin ses yeux d'un beau bleu azur
Croisent les miens, captent ma volonté
Myosotis ? Bleuet ? Ce n'est pas sur
Ce bleu pour lui seul a été créé.
Mon regard s'oblige à un zoom arière
Alors que les détails m'appellent encore
Reste l'envie aujourd'hui comme hier
De me fondre à l'aquarelle de son corps.
Eléa-Myrtille
14/09/17
Étendu sur un grand drap de soie crème,
Intimidée, je ne peux voir le tout
Et l'imagine comme un tableau que j'aime.
Le drap devient plage de sable fin,
Le temps a fait sortir du sol l'albâtre,
De ses jambes, longues dunes sans fin
Essoufflant mon cœur, l'empêchant de battre.
Des yeux je gravis l'arrondi sublime
D'une fesse, parfaite, beige poudré
Ton sur ton élégant, l'âme s'abîme
Dans chaque détail légèrement ombré.
Ici la vallée du creux de ses reins
Glisse vers des terres à peines dorées,
Remonte dans la lumière du matin
Sur son dos parfaitement dessiné.
Ses épaules ambrées me font frissonner
Fortes et douces, Ah que n'ai-je le courage,
De laisser mes mains seules décider
Si je puis en découvrir d'avantage.
Ses bras divins aux proportions parfaites,
Laissent apparaître sous leur blondeur ferme
Une invitation exquise et secrète
Aux étreintes poussées jusqu'à leur terme.
Ses mains telles des coquillages nacrés
Prennent la lumière pailletée d'or
Semblent la soie doucement caresser
Comme hantées du doux souvenir d'un corps.
Mes yeux remontent vers sa nuque, à l'orée
Du sous-bois de sa chevelure sombre
Qui se pare au soleil de tons cuivrés
Tendre camaïeu de lumière et d'ombre.
La ligne de sa mâchoire virile
Autant que ses pommettes hautes et fières
Affolent mes sens, me rendent fébrile
M'inspirent un chant, une ode, une prière.
Sa bouche ronde et pleine prend la pause
A la fois délicate et insolente,
Voulant être cueillie telle une rose
Qui parmi ces pastels est bien tentante.
Et enfin ses yeux d'un beau bleu azur
Croisent les miens, captent ma volonté
Myosotis ? Bleuet ? Ce n'est pas sur
Ce bleu pour lui seul a été créé.
Mon regard s'oblige à un zoom arière
Alors que les détails m'appellent encore
Reste l'envie aujourd'hui comme hier
De me fondre à l'aquarelle de son corps.
Eléa-Myrtille
14/09/17