Tout là-haut les Astres
Déversant l’aumônière soleil quatre saison!
Se réveille en lumière irisant l’horizon,
Rayonne comme un Dieu qui s’épuise en finesse
Sur un monde radieux à chanter l’allégresse.
Mais le jeu du soleil déjoue à chaque instant
L’univers en éveil caressant, miroitant
Sur les ombres en haillons qui fuit ses longs rayons
Et la terre en fusion achève l’éclosion.
Le jeu des feux se glace dès que le jour s’incline
Quand la nuit remplace l’étincelle divine.
Elle croît à grands pas la timide devine
Et décroît au compas tout là-haut nous fascine.
Le croissant satiné se partage en quartier
Dans l’azur obstiné pour donner son entier,
Palpite un profond bleu par la course amusée
D’étoiles s’incrustant vers l’astre médusé
Polymnie2, le 10 février 2017
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