L'Ecriture
Prose
« Le style est comme le cristal, sa pureté fait son éclat ». -V. HUGO-
Une partie de soi reste face cachée
Car on ne peut, on ne veut en parler.
Cette vie en secret nous fait respirer
Etouffe éclate enfin pour se livrer
Sans témoin, sur papier, on la fait transpirer.
S’épanche l’âme, en joies, en peines,
Ce corps toujours en mouvement,
Tabernacle d'Amour qui s’ouvre et se ferme,
Cet éventail en joug tissé de sentiments
Livre bataille au silence qui l’enferme.
Mais le ressenti de l’âme ne se traduit pas;
Ne s’explique pas, il se vit étonnamment.
Cet infini du dedans reste sans mots
Car les mots déterminent, ne grandissent pas,
Véritables feux d’artifices sans éclats.
Un sentiment rit, pleure, n’a pas de parfum
Hormis les gestes, la voix, le regard
Et toutes cordes vibrantes
Il est fait de sentiments,
Il est tout élan ne se limite pas
Cet aérien insaisissable!
Cet envers du décor que l’Autre ne connaît pas
Ce revers de l’homme imparfaitement
Par d'emblématiques images
A la plume d'Ange,
Les mots deviennent force
Aiguisent et sculptent,
A l'approche de l'intouchable.
Polymnie2,
« Les pensées sont comme les fleurs
Sitôt cueillies elles perdent leur parfum » (Jmv 1969).
Prose
« Le style est comme le cristal, sa pureté fait son éclat ». -V. HUGO-
Une partie de soi reste face cachée
Car on ne peut, on ne veut en parler.
Cette vie en secret nous fait respirer
Etouffe éclate enfin pour se livrer
Sans témoin, sur papier, on la fait transpirer.
S’épanche l’âme, en joies, en peines,
Ce corps toujours en mouvement,
Tabernacle d'Amour qui s’ouvre et se ferme,
Cet éventail en joug tissé de sentiments
Livre bataille au silence qui l’enferme.
Mais le ressenti de l’âme ne se traduit pas;
Ne s’explique pas, il se vit étonnamment.
Cet infini du dedans reste sans mots
Car les mots déterminent, ne grandissent pas,
Véritables feux d’artifices sans éclats.
Un sentiment rit, pleure, n’a pas de parfum
Hormis les gestes, la voix, le regard
Et toutes cordes vibrantes
Il est fait de sentiments,
Il est tout élan ne se limite pas
Cet aérien insaisissable!
Cet envers du décor que l’Autre ne connaît pas
Ce revers de l’homme imparfaitement
Par d'emblématiques images
A la plume d'Ange,
Les mots deviennent force
Aiguisent et sculptent,
A l'approche de l'intouchable.
Polymnie2,
« Les pensées sont comme les fleurs
Sitôt cueillies elles perdent leur parfum » (Jmv 1969).