La souffrance, on ne la mesure pas, on fait comme si elle n’existait pas. Chacun doit la gérer comme il peut avec ses moyens et ses ressources propres. Les dialogues des médecins, oncologues,... traduisent bien que l’empathie n’est pas de mise. On soigne, point. En matière de santé, il y a des spécialistes pour tout ou presque : à la naissance, tout au long de la vie (cardiologues, radiologues, psychologues, chirurgiens, oncologues…) et après? Lorsqu'on ne sait quasi plus traiter, soigner? Il n’y en a pas, rien... Tous les arguments sont donc déployés pour persuader patient et famille que ce sera mieux à la maison, ce n’est donc plus l’affaire des cliniques. Statistiques et consignes obligent mais cela on n’en parle pas. Les relations humaines sont l’affaire de tout un chacun. Veillons cependant à ne pas considérer les malades comme des produits. Un peu d'humanité, est-ce trop demander?