Encore une nuit tout seul
Ou ma vie fout le camp
Tout en moi le gueule
En rêve de sang.
Une journée suivra
Du même registre
Qui me découragera
En étant sinistre.
Croiser des tas de gens,
Suis mal dans ma peau,
Je tombe dans le néant
La foule passe en troupeau.
Elle est indifférente
A mes états d’âmes
En ondes déferlantes
Comme le ferait la came.
J’en ai froid dans le dos
De cette lente dérive,
C’est un lourd fardeau,
Il faut que je l’écrive.
Même pas une pale image
Aucune d’importance
Je vie trop en marge
Je suis hors prudence.
J'suis un mec qui traîne
Pour une descente en enfer,
Attendant qu’on le prenne,
Mais de ça on a que faire.
W.L.
23/08/2016