Le concours terminé, les poèmes engrangés
Merci à son instigatrice et à son jury...
3 ...Un amour à la campagne...
Merveilleux fut cet été de vacances
champs de blé ondulant sous le vent
Vaste Prairie où nous allions souvent
Car nous y étions sans surveillance
Des fleurs, tu en faisais des bouquets
Moi, je pouvais siffler une mélodie
Ou, rêveur trouver belle la vie
A l'ombre du vieil arbre et son bosquet
Ruines d'un mazet, charrette abandonnée
Avec des gerbes de foin piquées de coquelicots
Des gros nuages précédant l'orage: pluie inopinée
chevelures mouillées...sous cet abri il faisait chaud
Lointains souvenirs, images aidant à vivre
On s'est aimés ; de Bonheur nous étions ivres
Ce qu'on a dit, ce qu'on a fait, est un secret
C'était un temps où nous restions discrets !
...............................................
6 ... L’amour à la campagne...
C’était une fille de la campagne
Bien en chair dans ses vingt ans
Lui, n’était qu’un vieux paysan
en travaux des champs : le bagne !
Par un merveilleux jour d’été
Petit vent, ondulant sur les blés
Coquelicots piqués dans cette chevelure
On aurait dit une rupestre gravure
Mais pour eux,l’époque des foins
Dans la prairie rien ne les arrête
Gerbes amassées sur la charrette
De la gaudriole ils étaient loin !
Un vieil arbre et son ombre propice
Leur a permis une pause : un délice
Rêveur, tout à coup, il s’est mis à siffler
Une ancienne mélodie qui la fit persifler
Elle regardait les jolies fleurs des champs
Qui feraient un beau bouquet, embaumant
Mais tous deux virent arriver les nuages
Et entendirent le tonnerre annonçant l’orage
Ils se sont précipités pour se protéger
dans les ruines d’une cabane de berger
Où il furent serrés l’un contre l’autre
Et cela a enflammé le vieil apôtre.....
" Il l'a empoignée, couchée; elle a dit :
Qu'est-ce que tu fais ? çà va pas 'Pépé ", dis ?
Mais il l’a enfourchée; et elle l'a laissé faire
Lui : «çà m’a fait vivre!» elle : «tu exagères !»
L’orage passé, ils sont retournés au turbin
Le foin rentré, elle est allée prendre un bain
Il a pensé : «Crédiou, c’est elle qui exagère !
Déja partie ? se prend pour une vacancière !»
................
Inspirations :
Merci à son instigatrice et à son jury...
3 ...Un amour à la campagne...
Merveilleux fut cet été de vacances
champs de blé ondulant sous le vent
Vaste Prairie où nous allions souvent
Car nous y étions sans surveillance
Des fleurs, tu en faisais des bouquets
Moi, je pouvais siffler une mélodie
Ou, rêveur trouver belle la vie
A l'ombre du vieil arbre et son bosquet
Ruines d'un mazet, charrette abandonnée
Avec des gerbes de foin piquées de coquelicots
Des gros nuages précédant l'orage: pluie inopinée
chevelures mouillées...sous cet abri il faisait chaud
Lointains souvenirs, images aidant à vivre
On s'est aimés ; de Bonheur nous étions ivres
Ce qu'on a dit, ce qu'on a fait, est un secret
C'était un temps où nous restions discrets !
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6 ... L’amour à la campagne...
C’était une fille de la campagne
Bien en chair dans ses vingt ans
Lui, n’était qu’un vieux paysan
en travaux des champs : le bagne !
Par un merveilleux jour d’été
Petit vent, ondulant sur les blés
Coquelicots piqués dans cette chevelure
On aurait dit une rupestre gravure
Mais pour eux,l’époque des foins
Dans la prairie rien ne les arrête
Gerbes amassées sur la charrette
De la gaudriole ils étaient loin !
Un vieil arbre et son ombre propice
Leur a permis une pause : un délice
Rêveur, tout à coup, il s’est mis à siffler
Une ancienne mélodie qui la fit persifler
Elle regardait les jolies fleurs des champs
Qui feraient un beau bouquet, embaumant
Mais tous deux virent arriver les nuages
Et entendirent le tonnerre annonçant l’orage
Ils se sont précipités pour se protéger
dans les ruines d’une cabane de berger
Où il furent serrés l’un contre l’autre
Et cela a enflammé le vieil apôtre.....
" Il l'a empoignée, couchée; elle a dit :
Qu'est-ce que tu fais ? çà va pas 'Pépé ", dis ?
Mais il l’a enfourchée; et elle l'a laissé faire
Lui : «çà m’a fait vivre!» elle : «tu exagères !»
L’orage passé, ils sont retournés au turbin
Le foin rentré, elle est allée prendre un bain
Il a pensé : «Crédiou, c’est elle qui exagère !
Déja partie ? se prend pour une vacancière !»
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Inspirations :
Réminiscences de vécu, puis de lu ( "La terre" le roman d'Emile Zola )