Mes poèmes sont peuplés de ton visage
Mes poèmes sont peuplés
de ton visage,
rappelle-toi :
les cimes des tilleuls invoquaient
le
sanctuaire de tes courbes d’orfèvrerie
quand ta robe de lin se déroulait
au souffle des ombres,
les oiseaux se taisaient,
conquis par l’envoûtement de ta splendeur,
avant se s’élancer
dans les ciels du Maine,
les liserons guettaient
la blancheur de tes mains,
chaque clocher recueillait
l’absinthe du maître-autel de tes ardeurs.
Les eaux de l’Anille gardent
la paix infinie de ton regard,
et
il ne se passe pas de jour
sans que
ses rives ne murmurent
ton prénom,
Toi ma nymphe au calice de douceur.
Tu gis anuit en ce tombeau,
et ta croix me pénètre,
puis s’élève en mon cœur
qui s’exalte et se recueille
devant
le diadème de ton sourire.
Mes poèmes sont peuplés
de ton visage.
Sophie Rivière
Mes poèmes sont peuplés
de ton visage,
rappelle-toi :
les cimes des tilleuls invoquaient
le
sanctuaire de tes courbes d’orfèvrerie
quand ta robe de lin se déroulait
au souffle des ombres,
les oiseaux se taisaient,
conquis par l’envoûtement de ta splendeur,
avant se s’élancer
dans les ciels du Maine,
les liserons guettaient
la blancheur de tes mains,
chaque clocher recueillait
l’absinthe du maître-autel de tes ardeurs.
Les eaux de l’Anille gardent
la paix infinie de ton regard,
et
il ne se passe pas de jour
sans que
ses rives ne murmurent
ton prénom,
Toi ma nymphe au calice de douceur.
Tu gis anuit en ce tombeau,
et ta croix me pénètre,
puis s’élève en mon cœur
qui s’exalte et se recueille
devant
le diadème de ton sourire.
Mes poèmes sont peuplés
de ton visage.
Sophie Rivière
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