Pourquoi devrais-je être triste de mourir ?
Et si je préférais rire à l’idée de mourir ?
Si je décidais de lui donner un autre sens, celui d’une naissance, du butin d’une vie de labeur, une vie passée à moissonner les champs du savoir ?
J’habillerais de blanc l’ombre de mon corps absent,
Je valserais avec le taijitu comme si je l’avais toujours su !
Et si mourir demain me semblait gai, heureux et triomphant ?
Il suffirait que l’on m’eut appris d’autres dimensions que celle de la vie !
Et si je chantais les louanges du décès comme un hymne du parfait, le trophée des beautés ?
L’impatience de ma jeunesse, l’automne de ma sagesse seraient mères de ma vieillesse.
J’arpenterais alors les voies de la mort comme le plus enviable des sorts.
Et si cette perspective révélait mon essence native ?
Je ne craindrais plus ce côté de la rive.
Je sourirais à la permission de me reposer après avoir tant nagé !
Pourquoi devrais-je pleurer et nier de l’avoir mérité?
Madame Maud
Et si je préférais rire à l’idée de mourir ?
Si je décidais de lui donner un autre sens, celui d’une naissance, du butin d’une vie de labeur, une vie passée à moissonner les champs du savoir ?
J’habillerais de blanc l’ombre de mon corps absent,
Je valserais avec le taijitu comme si je l’avais toujours su !
Et si mourir demain me semblait gai, heureux et triomphant ?
Il suffirait que l’on m’eut appris d’autres dimensions que celle de la vie !
Et si je chantais les louanges du décès comme un hymne du parfait, le trophée des beautés ?
L’impatience de ma jeunesse, l’automne de ma sagesse seraient mères de ma vieillesse.
J’arpenterais alors les voies de la mort comme le plus enviable des sorts.
Et si cette perspective révélait mon essence native ?
Je ne craindrais plus ce côté de la rive.
Je sourirais à la permission de me reposer après avoir tant nagé !
Pourquoi devrais-je pleurer et nier de l’avoir mérité?
Madame Maud