PINK FLOYD - MAROONED
Ce matin là, je m'étais levé très tôt.
En aucune manière, je ne souhaitais le manquer.
Vers cette grande plage je me suis dirigé.
Motivé, j'ai enfourché mon vélo.
Sur le chemin descendant à la côte,
les fraiches odeurs du chèvrefeuille,
le fin brouillard de la rosée, qui comme un linceul endeuille,
m'ont accompagné par leurs parfums picotes.
Sur la grande dune immaculée,
j'ai posé ma serviette de coton ouvragée,
sur laquelle, nu, je me suis allongé,
afin de voir le soleil se lever.
Ainsi, voir l'astre du jour se pointer,
au souffle d'une bise caressante,
offre au corps les frémissements d'une jouissance,
Que dépasse seul l'esprit déplacé du religieux fanatisé.
A ma droite un goéland.
A ma gauche un fou de bassan.
Face à moi, la mer qui m'interpelle.
Sans réfléchir, je me jette en elle.
En ressortant, je me sens Poséidon.
Gonfle mon torse, rentre mon bidon.
Je me jette sur ma serviette,
m'y affale comme une vieille crêpe.
Le soleil avait prit de la hauteur.
Déjà, il massait mes formes de sa chaleur.
Et c'est là, que je vu au loin....
Une légère forme qui me semblait humain.
L'atmosphère humide troublait l'image.
Evidemment cela était un mirage.
Que venait faire, ici, cette sirène féminine?
Outre troubler mes instincts qui dominent.
Je ne rêve pas, loin de là !
Marche sur le bord de la grève,
La femme de tous mes rêves
J'entends, Alors, dans ma tête, une musique inique,
qui en crescendo, m'envoute et s'invite.
Pink Floyd, Marooned....
J'en vois le clip.
J'entends la guitare...Elle avance...
Elle Danse dans son paréo... je suis en transe...
Et Paupol en transhumance.
Merveilleuse à la chevelure rebelle,
qui s'envole sous le vent.
Merveilleuse, aux formes gracieuses et maternelles,
sa démarche croisée et pédante
amplifie le désir qui dérange.
La voici à ma hauteur,
du haut de sa candeur.
Un trou caché par les flots,
et voici la gourde qui chute de bien haut.
Une vague la recouvre, elle se relève.
La chevelure rempli de sable,
le paréo en bataille.
Elle tente de se relever, une autre vague l'assaille.
Le diamant traverse le vinyle
en un son infernal.
Et Pink Floyd s'emballe...
Je suis pris d'un fou rire.
J'aurai pas du.
Loïc ROUSSELOT
Ce matin là, je m'étais levé très tôt.
En aucune manière, je ne souhaitais le manquer.
Vers cette grande plage je me suis dirigé.
Motivé, j'ai enfourché mon vélo.
Sur le chemin descendant à la côte,
les fraiches odeurs du chèvrefeuille,
le fin brouillard de la rosée, qui comme un linceul endeuille,
m'ont accompagné par leurs parfums picotes.
Sur la grande dune immaculée,
j'ai posé ma serviette de coton ouvragée,
sur laquelle, nu, je me suis allongé,
afin de voir le soleil se lever.
Ainsi, voir l'astre du jour se pointer,
au souffle d'une bise caressante,
offre au corps les frémissements d'une jouissance,
Que dépasse seul l'esprit déplacé du religieux fanatisé.
A ma droite un goéland.
A ma gauche un fou de bassan.
Face à moi, la mer qui m'interpelle.
Sans réfléchir, je me jette en elle.
En ressortant, je me sens Poséidon.
Gonfle mon torse, rentre mon bidon.
Je me jette sur ma serviette,
m'y affale comme une vieille crêpe.
Le soleil avait prit de la hauteur.
Déjà, il massait mes formes de sa chaleur.
Et c'est là, que je vu au loin....
Une légère forme qui me semblait humain.
L'atmosphère humide troublait l'image.
Evidemment cela était un mirage.
Que venait faire, ici, cette sirène féminine?
Outre troubler mes instincts qui dominent.
Je ne rêve pas, loin de là !
Marche sur le bord de la grève,
La femme de tous mes rêves
J'entends, Alors, dans ma tête, une musique inique,
qui en crescendo, m'envoute et s'invite.
Pink Floyd, Marooned....
J'en vois le clip.
J'entends la guitare...Elle avance...
Elle Danse dans son paréo... je suis en transe...
Et Paupol en transhumance.
Merveilleuse à la chevelure rebelle,
qui s'envole sous le vent.
Merveilleuse, aux formes gracieuses et maternelles,
sa démarche croisée et pédante
amplifie le désir qui dérange.
La voici à ma hauteur,
du haut de sa candeur.
Un trou caché par les flots,
et voici la gourde qui chute de bien haut.
Une vague la recouvre, elle se relève.
La chevelure rempli de sable,
le paréo en bataille.
Elle tente de se relever, une autre vague l'assaille.
Le diamant traverse le vinyle
en un son infernal.
Et Pink Floyd s'emballe...
Je suis pris d'un fou rire.
J'aurai pas du.
Loïc ROUSSELOT
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