Braiements dans le lointain de prés ensoleillés
Me guidèrent un jour pour l'aller caresser...
Equus asinus par son cri déployé
Clamait tout son émoi d'animal délaissé !
Un sentier rocailleux me dirigeait vers lui,
Le hasard sait parfois suggérer l'essentiel,
M'arrêtant, j'attendais ce bel " hi han " fortuit
Comme " étoile au berger " qui contemple le ciel...
Chants d'oiseaux dans le vent aquarellent le temps
Quand l'appel reconnu se fait par trop attendre...
Soudain c'est à l'envol d'un corbeau croassant
Que " l'artiste " esquissa cette carte du tendre :
A la cime d'un mur, deux petits bouts d'oreilles,
Un souffle rauque et lourd résonnait sur les pierres.
Magie d'une rencontre à nulle autre pareille
Quand proches, sans se voir, s'exaucent deux prières !
J'ouvrais plus haut l'enclos pour m'approcher enfin,
Il était déjà là, riant à pleines dents.
Son " bonjour " valait bien qu'il eût mille câlins
Comme on sert dans ses bras l'émotion d'un enfant !
L'âne est intelligent, ce " bonnet " lui va mal !
Docile et courageux sur ses petits sabots
Il a toujours été de mémoire ancestrale
Le serviteur de l'homme et de tous ses fardeaux ...
Je n'oublierai jamais ces précieux moments
Ni ce regard gentil qui me revient souvent,
Ni même après longtemps ses soupirs et son chant,
Les plus beaux souvenirs se vivent au présent !
Laurent-Adrien ASSELINEAU
Me guidèrent un jour pour l'aller caresser...
Equus asinus par son cri déployé
Clamait tout son émoi d'animal délaissé !
Un sentier rocailleux me dirigeait vers lui,
Le hasard sait parfois suggérer l'essentiel,
M'arrêtant, j'attendais ce bel " hi han " fortuit
Comme " étoile au berger " qui contemple le ciel...
Chants d'oiseaux dans le vent aquarellent le temps
Quand l'appel reconnu se fait par trop attendre...
Soudain c'est à l'envol d'un corbeau croassant
Que " l'artiste " esquissa cette carte du tendre :
A la cime d'un mur, deux petits bouts d'oreilles,
Un souffle rauque et lourd résonnait sur les pierres.
Magie d'une rencontre à nulle autre pareille
Quand proches, sans se voir, s'exaucent deux prières !
J'ouvrais plus haut l'enclos pour m'approcher enfin,
Il était déjà là, riant à pleines dents.
Son " bonjour " valait bien qu'il eût mille câlins
Comme on sert dans ses bras l'émotion d'un enfant !
L'âne est intelligent, ce " bonnet " lui va mal !
Docile et courageux sur ses petits sabots
Il a toujours été de mémoire ancestrale
Le serviteur de l'homme et de tous ses fardeaux ...
Je n'oublierai jamais ces précieux moments
Ni ce regard gentil qui me revient souvent,
Ni même après longtemps ses soupirs et son chant,
Les plus beaux souvenirs se vivent au présent !
Laurent-Adrien ASSELINEAU
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