A quand remonte l’heure de la mort ?
A environ Quinze heures Lieutenant
Selon le rapport du médecin légiste,
Qui l’a découvert ?...as t’on une piste ?
Le livreur de lait, un certain Léo Magnan
Il l’a trouvé pendu, aussi raide qu’un alligator
Qui était donc ce malheureux ?
Un marchand de glace sans histoire,
Si ce n’est pas triste de finir ainsi,
Pendu de la sorte comme du salami…
Un suicide qui fera les pages du soir
Pauvre homme ! Qu’il retourne à Dieu
Ne tirez pas de conclusions hâtives
Tout ceci n’est qu’une mise en scène,
C’est un meurtre, il n’y a aucun doute !
Nous sommes en plein mois d’août
Les fenêtres sont closes et cela me gène !
Pas une photo, ni même une missive !
J’ajoute, ni tabouret ou meuble sous le mort,
Un sol étrangement trempé avec cet été !?
Et cette porte qui n’est pas fermée de l’intérieur…
Il semblerait alors aussi que sa dernière heure
Ait un lien avec ses poignées lacérées
Comme ligoté, livré à son propre sort…
C’est sa femme la coupable, question de logique !
Aidée d’un éventuel amant, elle a du soigner son crime…
C’est plausible, et son alibi ne tient pas,
Elle prétend s’être rendue ce jour là
Chez son garagiste, pour une révision ultime
De la voiture, or d’après le relevé kilométrique
Il manque douze kilomètres, car la veille
Elle avait effectué une première révision
Or, six kilomètres nous sépare du garage…
Néanmoins, des témoins affirment sans ménage
Qu’à l’heure du décès, elle et son compagnon
Ont été vus dans les rues, votre théorie se raye !
Pas sûr ! Selon moi, elle a disposé sous son mari
Un énorme bloc de glace qui a fondu petit à petit
Sous ses pieds, tous cela très loin de ses ébats
Quelle ironie ! Périr à petit feu…à cause du froid !
A environ Quinze heures Lieutenant
Selon le rapport du médecin légiste,
Qui l’a découvert ?...as t’on une piste ?
Le livreur de lait, un certain Léo Magnan
Il l’a trouvé pendu, aussi raide qu’un alligator
Qui était donc ce malheureux ?
Un marchand de glace sans histoire,
Si ce n’est pas triste de finir ainsi,
Pendu de la sorte comme du salami…
Un suicide qui fera les pages du soir
Pauvre homme ! Qu’il retourne à Dieu
Ne tirez pas de conclusions hâtives
Tout ceci n’est qu’une mise en scène,
C’est un meurtre, il n’y a aucun doute !
Nous sommes en plein mois d’août
Les fenêtres sont closes et cela me gène !
Pas une photo, ni même une missive !
J’ajoute, ni tabouret ou meuble sous le mort,
Un sol étrangement trempé avec cet été !?
Et cette porte qui n’est pas fermée de l’intérieur…
Il semblerait alors aussi que sa dernière heure
Ait un lien avec ses poignées lacérées
Comme ligoté, livré à son propre sort…
C’est sa femme la coupable, question de logique !
Aidée d’un éventuel amant, elle a du soigner son crime…
C’est plausible, et son alibi ne tient pas,
Elle prétend s’être rendue ce jour là
Chez son garagiste, pour une révision ultime
De la voiture, or d’après le relevé kilométrique
Il manque douze kilomètres, car la veille
Elle avait effectué une première révision
Or, six kilomètres nous sépare du garage…
Néanmoins, des témoins affirment sans ménage
Qu’à l’heure du décès, elle et son compagnon
Ont été vus dans les rues, votre théorie se raye !
Pas sûr ! Selon moi, elle a disposé sous son mari
Un énorme bloc de glace qui a fondu petit à petit
Sous ses pieds, tous cela très loin de ses ébats
Quelle ironie ! Périr à petit feu…à cause du froid !