Lorsque j'ouvre la porte de mon imaginaire, je suis fasciné.
En admiration devant cette lumière qui semble choir en cascade.
A mes pieds, des fleurs sans nom étonnées de mon intrusion inopinée.
Les arbres chuchotent entre eux avec l'éloquence d'une tirade.
Ils me semblent même badiner d'un rire au parfum boisé.
Des oiseaux multicolores sifflent une mélodie de bienvenue
Les étoiles sont à deux doigts de mes mains, comme apprivoisées.
J'en prendrais bien une avec moi mais cela serait contrevenu.
J'aperçois des Suricates qui m'entourent de leurs petits yeux curieux.
Ils me font signe de les suivre vers un lac où même les poissons font la fête.
je m'enfonce dans cette eau fraiche, puis me repose à l'ombre d'un arbre bleu
Dont les vertes ramures s'envolent vers une infinie et lointaine planète.
Mes mots seront magiques car une fée me chuchote cette scène poétique.
Ici, même les couleurs sont heureuses et d'une intense douceur
Ici, l'amour est un devoir, plus encore, une reconnaissance cosmique.
Mais je ne peux amener personne, pas même mon âme sœur
Tout est magnificence et jouissance mais il faut que je m'apprête.
Avec tout ce que j'ai vu ici, j'ai puisé l'inspiration pour mon poème.
Un poème où je décrirai l'indescriptible d'une âme stupéfaite
J'ouvre la porte donnant sur le monde, c'était court, mais quand bien même