10 000 nuits
L'aube va se lever et je ne dors toujours pas,
Je ne l'attends pas, je ne la cherche pas,
Je n'ai pas encore fini de penser à tout,
Pas encore fini de réfléchir aux alentours,
Des personnalités encore, de l'utilisation,
Du vague à l'âme qu'il faut devoir exister,
Que le soir n'est jamais un grand soir,
Malgré les bonsoirs, il y a les au revoir,
Il y a le désir et ses envies, ses besoins,
Les nécessités, le plaisir, satané plaisir,
Les majuscules imaginaires pour minuscules,
La sagacité de vouloir à tout prix l'obtention,
Pas de déchéance dans cette imperfection,
Le simple réveil et son ennui donnent la vie,
Aux ailleurs merveilleux d'une trêve édulcorée,
Plus rien n'existe dans un monde de vide,
Que son remplissage par quelques moyens,
Sur sa fin de l'ignorance par quelques rebonds,
En oublier les autres de vouloir exister,
J'apprends à connaître des gens de bonté,
C'est sûrement un pas vers la bonté elle même,
Quand je crois avancer sur le vaste reculoir,
Des sempiternelles réponses me faisant à moi même,
Sans dogme ni religion, par le vécu et l'histoire,
Je ne dors toujours pas, les pensées se font tendres,
L'inconscient est gagnant et le surmoi prévaut,
Par rêves éveillés ou divination de l'omnipotent,
Garder le plus possible de ses résolutions savantes,
La dramaturgie du bonheur n'est elle pas le fantasme ?
L'envie d'aimer n'est elle pas le besoin de la nature ?
Faut il s'aimer pour comprendre que la haine existe ?
Se haïr pour voir que l'amour est présent dehors ?
Doit on vraiment s'ennuyer pour voir que le temps passe ?
Si je dois voir passer le temps, je ne m'ennuierais jamais,
Le ciel et ses nuages, images de mon cerveau et du votre,
Les tempêtes de l'enfant face à une fourmilière, la construction,
L'imaginaire est bondé d'idéaux préconçus et pervertissent le réel,
Là où l'apprentissage et la culture montrent un clivage de pauvreté,
Je ne dors pas, je réfléchis aux mélos que l'ignorance à fabriquer,
Le manque aussi, la fin de la reconnaissance et ce plaisir de réexister.
L'aube va se lever et je ne dors toujours pas,
Je ne l'attends pas, je ne la cherche pas,
Je n'ai pas encore fini de penser à tout,
Pas encore fini de réfléchir aux alentours,
Des personnalités encore, de l'utilisation,
Du vague à l'âme qu'il faut devoir exister,
Que le soir n'est jamais un grand soir,
Malgré les bonsoirs, il y a les au revoir,
Il y a le désir et ses envies, ses besoins,
Les nécessités, le plaisir, satané plaisir,
Les majuscules imaginaires pour minuscules,
La sagacité de vouloir à tout prix l'obtention,
Pas de déchéance dans cette imperfection,
Le simple réveil et son ennui donnent la vie,
Aux ailleurs merveilleux d'une trêve édulcorée,
Plus rien n'existe dans un monde de vide,
Que son remplissage par quelques moyens,
Sur sa fin de l'ignorance par quelques rebonds,
En oublier les autres de vouloir exister,
J'apprends à connaître des gens de bonté,
C'est sûrement un pas vers la bonté elle même,
Quand je crois avancer sur le vaste reculoir,
Des sempiternelles réponses me faisant à moi même,
Sans dogme ni religion, par le vécu et l'histoire,
Je ne dors toujours pas, les pensées se font tendres,
L'inconscient est gagnant et le surmoi prévaut,
Par rêves éveillés ou divination de l'omnipotent,
Garder le plus possible de ses résolutions savantes,
La dramaturgie du bonheur n'est elle pas le fantasme ?
L'envie d'aimer n'est elle pas le besoin de la nature ?
Faut il s'aimer pour comprendre que la haine existe ?
Se haïr pour voir que l'amour est présent dehors ?
Doit on vraiment s'ennuyer pour voir que le temps passe ?
Si je dois voir passer le temps, je ne m'ennuierais jamais,
Le ciel et ses nuages, images de mon cerveau et du votre,
Les tempêtes de l'enfant face à une fourmilière, la construction,
L'imaginaire est bondé d'idéaux préconçus et pervertissent le réel,
Là où l'apprentissage et la culture montrent un clivage de pauvreté,
Je ne dors pas, je réfléchis aux mélos que l'ignorance à fabriquer,
Le manque aussi, la fin de la reconnaissance et ce plaisir de réexister.