Je n’t’ai pas vu passer, mon père,
Tu es resté coincé là-bas
Quelque part dans ta tête ronde
Où tout tourne autour du monde
Un monde sans bruit et sans outil
Que t’as bâti de tes seules mains
Un monde qui m’est inconnu
Et dont je n’ai la clé d’secours
J’étais venue pour te voir, grand ,
Te parler un peu, du bleu du ciel,
De ces oiseaux qui nous regardent
De l’autre côté du silence
Tu les as sûrement déjà vus
Ils te semblent si familiers
Ils te chantent sûrement cet air
Que tu aimais tant fredonner
Laisse-moi une petite place
J’aimerais écouter ton monde
J’étais venue pour te voir, grand,
Et je me sens, si à l’étroit.
Tu es resté coincé là-bas
Quelque part dans ta tête ronde
Où tout tourne autour du monde
Un monde sans bruit et sans outil
Que t’as bâti de tes seules mains
Un monde qui m’est inconnu
Et dont je n’ai la clé d’secours
J’étais venue pour te voir, grand ,
Te parler un peu, du bleu du ciel,
De ces oiseaux qui nous regardent
De l’autre côté du silence
Tu les as sûrement déjà vus
Ils te semblent si familiers
Ils te chantent sûrement cet air
Que tu aimais tant fredonner
Laisse-moi une petite place
J’aimerais écouter ton monde
J’étais venue pour te voir, grand,
Et je me sens, si à l’étroit.