L'aube matinale
J’ai caressé les vents dès l’aube matinale,
Laissant là le soleil éblouir la saison
Vers le chant amoureux d’une vie automnale
Dans l’espoir que le temps ouvrira l’horizon.
La joie est ce silence au reflet du miroir
J’ai caressé les vents dès l’aube matinale,
Puis j’écris sous la plume en ce troublant savoir
Quelques vers, élégants sur page virginale.
Je dépeins sous la voûte une nuit infernale
Où les anges oubliés défilent dans le noir
J’ai caressé les vents dès l’aube matinale
Pour éveiller la terre en son voile du soir.
Je garde en souvenir dans le creux de mon cœur
Un monde universel dans l’ombre originale,
Unissant l’avenir dans un songe vainqueur,
J’ai caressé les vents dès l’aube matinale.
Maria-Dolores