Entre ciel et mer, vers l'ultime rayon nous voguons, poussières d'étoiles, nous avons vénéré dans un premier temps le soleil créateur éternel, lui rendre à nouveau un flamboyant hommage, est un retour naturel aux sources où sont ancrées les racines profondes de l’humanité.
Face à la vie, si vous n’êtes pas sincère, si vous ne croyez pas à une mission supérieure, si vous ne découvrez en rien les nobles principes, si vous manquez de ressort, si vous vous réfugiez dans la mesquinerie dans l’esprit de dénigrement et la critique acerbe, qui recouvre le renoncement le plus lâche vous vivrez nuisiblement.
L’homme n’est pas tout dans ses habitudes et ses manières ; son costume et sa physionomie aussi expressives soient-elles, ne découvrent pas toute son âme.
Lorsque la fantaisie se replie sur le rêve une migration de tous les instants nous conduit vers le climat des poètes, elle finit par s’imposer à notre cœur et on ne refuse jamais le voyage.
Poètes, aimez donc ce frémissement intérieur où viennent se réfléchir et s’exalter tant de nobles rayons et toutes les mystérieuses virtualités de votre pensée et de votre cœur.
J’ai fui l’amour de la gazelle ce qui m’a rendu savez-vous invincible.
La manière de peindre révèle l’esprit du peintre au même titre, celle de composer révèle l’âme du poète.
Si le vertige vous gagne sur les pics les plus hauts de la politique, puissiez-vous, du moins, ne pas renvoyer les légendes, les belles imaginations de nos humanités au pays des chimères.
Le fruit le plus exquis des humanités est une délicate bonté, un peu aveugle sur les travers inévitables, orientée vers le pardon et la tendresse.
Le poète réussi à troubler par ses rimes un bien agréable épanouissement de cœur et de visage, il saisit l’essence profonde et parle à l’âme la seule langue qui lui est agréé, son œuvre d’art, n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec le seul parti-pris de fuir la laideur, le mensonge grossier les vilénies existentielles habituelles.
La poésie est une sauvegarde d’autant plus sûre que sa tutelle se plie à notre naturel épris de rêve, d’émotion et de liberté.
Jeunes poétes, un jour la prose envahira votre âme et une vague détresse du cœur évoquera avec mélancolie, le bonheur de vos jeunes années.
Je te dédie cette pensée à mon ami Arthur Rimbaud, toi qui à 17 ans écrivais : "je regrette le temps de l’antique jeunesse".
Face à la vie, si vous n’êtes pas sincère, si vous ne croyez pas à une mission supérieure, si vous ne découvrez en rien les nobles principes, si vous manquez de ressort, si vous vous réfugiez dans la mesquinerie dans l’esprit de dénigrement et la critique acerbe, qui recouvre le renoncement le plus lâche vous vivrez nuisiblement.
L’homme n’est pas tout dans ses habitudes et ses manières ; son costume et sa physionomie aussi expressives soient-elles, ne découvrent pas toute son âme.
Lorsque la fantaisie se replie sur le rêve une migration de tous les instants nous conduit vers le climat des poètes, elle finit par s’imposer à notre cœur et on ne refuse jamais le voyage.
Poètes, aimez donc ce frémissement intérieur où viennent se réfléchir et s’exalter tant de nobles rayons et toutes les mystérieuses virtualités de votre pensée et de votre cœur.
J’ai fui l’amour de la gazelle ce qui m’a rendu savez-vous invincible.
La manière de peindre révèle l’esprit du peintre au même titre, celle de composer révèle l’âme du poète.
Si le vertige vous gagne sur les pics les plus hauts de la politique, puissiez-vous, du moins, ne pas renvoyer les légendes, les belles imaginations de nos humanités au pays des chimères.
Le fruit le plus exquis des humanités est une délicate bonté, un peu aveugle sur les travers inévitables, orientée vers le pardon et la tendresse.
Le poète réussi à troubler par ses rimes un bien agréable épanouissement de cœur et de visage, il saisit l’essence profonde et parle à l’âme la seule langue qui lui est agréé, son œuvre d’art, n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec le seul parti-pris de fuir la laideur, le mensonge grossier les vilénies existentielles habituelles.
La poésie est une sauvegarde d’autant plus sûre que sa tutelle se plie à notre naturel épris de rêve, d’émotion et de liberté.
Jeunes poétes, un jour la prose envahira votre âme et une vague détresse du cœur évoquera avec mélancolie, le bonheur de vos jeunes années.
Je te dédie cette pensée à mon ami Arthur Rimbaud, toi qui à 17 ans écrivais : "je regrette le temps de l’antique jeunesse".
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