Au cœur de l’hiver
La nature s’est imposée un bref repos,
Blottie en jupière de givre elle sommeille,
Languissante, flétrie et fanée telle orseille
Elle semble inerte en l’attente d’un a tempo,
Desséché, boiteux, rabougri, ratatiné,
L’humain n’est que caricature de lui-même,
Rendu difforme, chafouin, estropié et blême
Il craint le son du glas qui lui est destiné,
La nature reverdira, refleurira,
Offrira à nouveau les fruits de sa semence
En les germes chromatiques de succulence,
L’avenir d’immuables saisons sourira,
Mais le vieil humain ne se relèvera pas,
Il s’attend, s’apprête et se prépare à mourir,
Sa chair flasque à jamais exsangue va pourrir,
Chioné et Morana vont signer son trépas.
La nature s’est imposée un bref repos,
Blottie en jupière de givre elle sommeille,
Languissante, flétrie et fanée telle orseille
Elle semble inerte en l’attente d’un a tempo,
Desséché, boiteux, rabougri, ratatiné,
L’humain n’est que caricature de lui-même,
Rendu difforme, chafouin, estropié et blême
Il craint le son du glas qui lui est destiné,
La nature reverdira, refleurira,
Offrira à nouveau les fruits de sa semence
En les germes chromatiques de succulence,
L’avenir d’immuables saisons sourira,
Mais le vieil humain ne se relèvera pas,
Il s’attend, s’apprête et se prépare à mourir,
Sa chair flasque à jamais exsangue va pourrir,
Chioné et Morana vont signer son trépas.