Quand me parle le poème
Regarde et souviens-toi pour ne pas oublier !
Du levant au couchant tout le ciel réverbère,
Le Suprême en tes yeux s’arrête singulier.
Ici, comme là-bas la Grandeur désespère
De pénétrer ta chair pour enfin circuler
Dans ton âme, en douceur s’offrant immaculée
Tout trésor, pas-à-pas, serpente en brin de lierre.
Vois ! Près de la beauté qui fourmille et s’étend,
Son murmure envahit la splendeur saisonnière,
Se vêt ou se dévêt selon l’humeur du temps.
Son charme te rappelle en superbe ses mailles,
Que l’œuvre ressuscite au plus subtil détail.
Vois ! Près de la beauté qui fourmille et s’étend,
Son murmure envahit la splendeur saisonnière,
Se vêt ou se dévêt selon l’humeur du temps.
Son charme te rappelle en superbe ses mailles,
Que l’œuvre ressuscite au plus subtil détail.
Que ce soit ce cours d’eau gémissant ses entrailles
Ou la mer et ses vagues retombant en vitrail !
Même embellit l’orage annonçant sa colère
Quand l’étrange azuré devient soudain cafard,
Que la voûte céleste éteint son feu solaire
Triste à verser ses pleurs sur l’horizon blafard.
Tandis que tourmentée une lueur se sauve
Paraît, comme sortir d’un rayon lumineux,
Et l’espoir dans ce rai prend la couleur du mauve
Fait renaître ma joie en ce clin d’œil heureux.
Subitement alors ma voix saigne mes yeux
Je vois tous les revers sans que leur décor gêne ;
« Je me surprends moi-même à commenter, joyeux,
A fouiller l’horizon pour trouver sa chair veine.
Ou la mer et ses vagues retombant en vitrail !
Même embellit l’orage annonçant sa colère
Quand l’étrange azuré devient soudain cafard,
Que la voûte céleste éteint son feu solaire
Triste à verser ses pleurs sur l’horizon blafard.
Tandis que tourmentée une lueur se sauve
Paraît, comme sortir d’un rayon lumineux,
Et l’espoir dans ce rai prend la couleur du mauve
Fait renaître ma joie en ce clin d’œil heureux.
Subitement alors ma voix saigne mes yeux
Je vois tous les revers sans que leur décor gêne ;
« Je me surprends moi-même à commenter, joyeux,
A fouiller l’horizon pour trouver sa chair veine.
Se dessine à mes pieds un superbe arc-en-terre,
Etrange phénomène, ici « germe » le ciel !
Quelle émotion alors au travers d’un éclair !
Mon âme vers les cieux se voit dans l’arc-en-ciel.
Etrange phénomène, ici « germe » le ciel !
Quelle émotion alors au travers d’un éclair !
Mon âme vers les cieux se voit dans l’arc-en-ciel.
Polymnie2, ce 30 décembre 2019
Fait en 2015
Fait en 2015
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