Le vent gifle sa peau, chahute son jupon
Et son rire ricoche aux notes d’un violon.
Dans le creux de ma paume je tiens emprisonné
Sa main toute menue aux longs doigts fuselés.
Pour affronter le froid qui mordille ses joues
L'écharpe duveteuse vient caresser son cou,
De son béret de laine s’échappent quelques mèches
En frisotis d’écume givrant son teint de pêche.
Tel du poudrin de glace ses lèvres sont luisantes
Et dans ses yeux scintillent plein d'étoiles filantes,
Puis sa pupille brille d'un envol de fauvettes
Quand elle ploie sur moi sa frêle silhouette.
Sous les sapins gelés c'est Noël au tison
Et le pâle soleil ne rougit plus son front !
Dans le clair de l'hiver peut-être irons-nous
Comme l'oiseau volant vers d'autres rendez-vous.
Et son rire ricoche aux notes d’un violon.
Dans le creux de ma paume je tiens emprisonné
Sa main toute menue aux longs doigts fuselés.
Pour affronter le froid qui mordille ses joues
L'écharpe duveteuse vient caresser son cou,
De son béret de laine s’échappent quelques mèches
En frisotis d’écume givrant son teint de pêche.
Tel du poudrin de glace ses lèvres sont luisantes
Et dans ses yeux scintillent plein d'étoiles filantes,
Puis sa pupille brille d'un envol de fauvettes
Quand elle ploie sur moi sa frêle silhouette.
Sous les sapins gelés c'est Noël au tison
Et le pâle soleil ne rougit plus son front !
Dans le clair de l'hiver peut-être irons-nous
Comme l'oiseau volant vers d'autres rendez-vous.