Je Te poétesse
Les bocages s’étonnent,
la joue fraîche des ruisseaux et des fleuves brûle
sous le dais étonné de l’été,
les essarts se ploient devant le Soleil de mes pas.
la joue fraîche des ruisseaux et des fleuves brûle
sous le dais étonné de l’été,
les essarts se ploient devant le Soleil de mes pas.
Entends-tu murmurer,
ô ma Muse, mon oasis de félicité,
Toi qui vaques à tes occupations en la ville,
la messe des nuages parmi les cyprès,
ô ma Muse, mon oasis de félicité,
Toi qui vaques à tes occupations en la ville,
la messe des nuages parmi les cyprès,
et se hisser le visage de ta Lumière ?
Tu me hantes, emmène-moi
jusqu’à l’aube infinie de notre Amour,
je Te poétesse,
Tu me hantes, emmène-moi
jusqu’à l’aube infinie de notre Amour,
je Te poétesse,
laissons filer l’eau des jours,
rien ne compte en l’Univers
que la soie de ta douceur,
et les émaux de la vraie vie.
rien ne compte en l’Univers
que la soie de ta douceur,
et les émaux de la vraie vie.
Je n’ai que faire des regards des hommes
dessus la voie lactée de mes seins pigeonnants,
je suis assoiffée de ta Grâce,
j’ai besoin de la terre de ta tendresse,
dessus la voie lactée de mes seins pigeonnants,
je suis assoiffée de ta Grâce,
j’ai besoin de la terre de ta tendresse,
je ne veux plus être
la passagère clandestine de mon existence,
je veux humer la galaxie de tes caresses,
et retourner à la source du Bonheur.
la passagère clandestine de mon existence,
je veux humer la galaxie de tes caresses,
et retourner à la source du Bonheur.
Laisse-moi te psalmodier le virelai de ta Beauté,
et l’hymne de ta délicatesse,
les libellules, non loin de moi,
soupirent au coeur de tes assonances,
et l’hymne de ta délicatesse,
les libellules, non loin de moi,
soupirent au coeur de tes assonances,
adossés à l’éphéméride du temps,
les champs d’asphodèles arpentent la buée des fontaines.
Vois, le tulle de ma micro-robe
tressaute au vent cadencé de mes mots,
les champs d’asphodèles arpentent la buée des fontaines.
Vois, le tulle de ma micro-robe
tressaute au vent cadencé de mes mots,
je vais vers l’île des marées,
et, à pas feutrés des herbes et des mousses, effeuille
l’écorce de ma merveille, et face à l’arche de tes bras
anéantis-moi !
et, à pas feutrés des herbes et des mousses, effeuille
l’écorce de ma merveille, et face à l’arche de tes bras
anéantis-moi !
Sophie Rivière