Petites pâquerettes
Affamé de soleil, je fis clameur aux dieux,
Abandonnés, vent et foudre d’un murmure,
Qu’une danse enlève de l’hiver, l’odieux,
Pour l’éternel renouveau, abattre l’armure.
Révolte des bourgeons de l’arbre en blessure,
Vol d’oiseaux affûtant leurs plumes d’espérance,
L’ondée du printemps défrise les chevelures,
La belle jonquille en fleur manque d’assurance.
Les toiles d’araignées s’accrochent aux neufs plants,
La naissance de rivière devient féconde,
La jacinthe sort de terre couvrant les glands.
Sortant de léthargie, les animaux abondent,
Symbole de regain pour un beau brin d’humour,
Voici que le tardif hiver bientôt décampe,
Pour rétablir, préparer un nouvel amour.
De rus en fleuves, l’eau payera cette estampe.
L’amour s’incruste comme le son du bourdon,
L’incantation des senteurs survient en charrette,
Le regain de fraîcheur arrive comme un don,
En voyant naître les petites pâquerettes.
Affamé de soleil, je fis clameur aux dieux,
Abandonnés, vent et foudre d’un murmure,
Qu’une danse enlève de l’hiver, l’odieux,
Pour l’éternel renouveau, abattre l’armure.
Révolte des bourgeons de l’arbre en blessure,
Vol d’oiseaux affûtant leurs plumes d’espérance,
L’ondée du printemps défrise les chevelures,
La belle jonquille en fleur manque d’assurance.
Les toiles d’araignées s’accrochent aux neufs plants,
La naissance de rivière devient féconde,
La jacinthe sort de terre couvrant les glands.
Sortant de léthargie, les animaux abondent,
Symbole de regain pour un beau brin d’humour,
Voici que le tardif hiver bientôt décampe,
Pour rétablir, préparer un nouvel amour.
De rus en fleuves, l’eau payera cette estampe.
L’amour s’incruste comme le son du bourdon,
L’incantation des senteurs survient en charrette,
Le regain de fraîcheur arrive comme un don,
En voyant naître les petites pâquerettes.