Sur la terre encore humide
De la sueur de la nuit
Je le vis s'asseoir, jambes écartées
Sur la rondeur d'un petit banc
De sa ceinture, il sortit
Sa belle flûte sculptée
À même un cerisier
Porteur du fruit défendu
Il s'empressait alors, d'achever
Un morceau, revêtu de duvet
Je vous dis, une belle livrée
Aux accords aussi purs, que sereins
De ses doigts habiles
Il boutonnait er dégrafait
À sa guise, sa belle dame
l'air, jasait, sous ses joues bouffies
Sans pudeur, il jouait
Du regard, les passants
Les notes embaumaient même
L'averse naissante
Son chapeau à ses pieds
Restait vide et pourtant
Sa joie l'illuminait
En tout lieux, il étonnait.
Ce fut la dernière fois
Que je vis le flutiste et sa belle
Ondoyer dans les rues
Leur robe musicale
Ce jour-là, je ne sais pourquoi
J'ai mis une pièce, au puit du chapeau
Il m'a regardé, l'oeil redevant
Je ne sais pourquoi, il m'a ému
De la sueur de la nuit
Je le vis s'asseoir, jambes écartées
Sur la rondeur d'un petit banc
De sa ceinture, il sortit
Sa belle flûte sculptée
À même un cerisier
Porteur du fruit défendu
Il s'empressait alors, d'achever
Un morceau, revêtu de duvet
Je vous dis, une belle livrée
Aux accords aussi purs, que sereins
De ses doigts habiles
Il boutonnait er dégrafait
À sa guise, sa belle dame
l'air, jasait, sous ses joues bouffies
Sans pudeur, il jouait
Du regard, les passants
Les notes embaumaient même
L'averse naissante
Son chapeau à ses pieds
Restait vide et pourtant
Sa joie l'illuminait
En tout lieux, il étonnait.
Ce fut la dernière fois
Que je vis le flutiste et sa belle
Ondoyer dans les rues
Leur robe musicale
Ce jour-là, je ne sais pourquoi
J'ai mis une pièce, au puit du chapeau
Il m'a regardé, l'oeil redevant
Je ne sais pourquoi, il m'a ému
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