J’ai le souvenir de mon grand-père
Vieux, courbé, rieur.
Il avait le teint blême
Seul, la soupe aux petits pois
Éveillait son corps.
Ses siestes, de plus en plus longues
Me laissait libre d’explorer
Le pourquoi de ses sourires narquois
Le nez plongé dans son café froid.
L’évidence était
Qu’il me cachait quelque chose.
Sous ses oreillers et ses draps
Rien d’inhabituel.
Mais ses rides profondes
Abritaient une poudre blanche.
J’ai d’abord cru à de la peau morte
Les aînés en disposent plus qu’ils n’en créent.
C’est ce moment qu’il choisit
Pour ouvrir les yeux et me dire :
Ne touche pas à ma poudre de petit vieux,
Je la garde pour la mettre dans mon canon
Au cas où la guerre éclate de nouveau.
Vieux, courbé, rieur.
Il avait le teint blême
Seul, la soupe aux petits pois
Éveillait son corps.
Ses siestes, de plus en plus longues
Me laissait libre d’explorer
Le pourquoi de ses sourires narquois
Le nez plongé dans son café froid.
L’évidence était
Qu’il me cachait quelque chose.
Sous ses oreillers et ses draps
Rien d’inhabituel.
Mais ses rides profondes
Abritaient une poudre blanche.
J’ai d’abord cru à de la peau morte
Les aînés en disposent plus qu’ils n’en créent.
C’est ce moment qu’il choisit
Pour ouvrir les yeux et me dire :
Ne touche pas à ma poudre de petit vieux,
Je la garde pour la mettre dans mon canon
Au cas où la guerre éclate de nouveau.