Ce fut un gars sympa ce Voltaire... Sans contexte...
Ecrivain de talent. En toute évidence... et j'apprécie beaucoup.
Toutefois...
J'aime ce genre de type qui sait avec brio manipuler les mots et donner leçon
tout en étant esclavagiste sans remords à but exclusivement lucratif.
En sa qualité de voleur il savait donc de quoi parler.
Autant demander à Rousseau ou à Robespierre de défendre les droits des femmes. Gageure !
In fine...
Quand l'Hôpital se fout de la charité....C'est toujours très beau...J'en pleure toujours...de rire...par pure ironie...
Quand la lumière est ternie par la cupidité...Triste est la vérité...
Le philosophe s'égard. Rien de nouveau a l'horizon.
Bon maintenant, restons sérieux, juste un moment...
Il faut savoir que je doute sérieusement que la première citation émise, ici, comme toutes les autres, soit de voltaire.
En effet, bien que la roue fasse sa première apparition vers - 3500 avant notre ère en Mésopotamie, le vélo
entre doucement en notre quotidien qu'a partir de 1817, soit 39 ans après la mort de Voltaire...
Il n'est pas évident que l'on parlait de "Salaire" au XVIIIème siècle car les données historiques et surtout
à cette période sont trop éparses, les modes de rémunérations étaient trop variables en raison des éléments géographiques,
saisonnières et culturelles. Voltaire ne pouvait pas du tout parler de "Salaire". C'est une chose qu'il faut absolument savoir.
Sans approche historique sérieuse d'une époque, par transition sur la notre, l'erreur d'appréciation est alors énorme et compromet
par anachronisme tout jugement.
Il va de même pour la dernière citation que l'on ne peut pas du tout attribuer à Voltaire. Car, en effet, le sens de la politique n'avait pas même
approche qu'en nos temps.
D'autant plus, que sous une monarchie absolutiste où dans les campagnes (97 % de la population) ce mot n'avait aucun sens.
C'est gentil Maurice de notifier, ici, des propos soit disant attribués à Voltaire.
Mais, à mon avis, le bon sens d'analyse mérite toujours réflexion et recul.
Je mets dans le mille que ce couillon de Voltaire n'a, en fait, jamais prononcé ces mots.
Le mieux est de mettre cet extrait "internet" à la poubelle et lire sérieusement Voltaire.
Bon voilà.
Avé
Loïc