J’écris l’astre de ta délicatesse
Je resplendis en ce matin d’été, sous les ciels d’azur de l’été,
car j’ai appris ton retour, ô ma Sirène,
toi que je chante dans mes odes saphiques,
et qui sais la splendeur de mon Désir
car j’ai appris ton retour, ô ma Sirène,
toi que je chante dans mes odes saphiques,
et qui sais la splendeur de mon Désir
dès que tu me possèdes sur l’ivoire de notre couche,
et les dais des mousses,
où nous nous rendons chaque jour, paumes entrelacées.
J’ai retrouvé hier en rangeant notre armoire
et les dais des mousses,
où nous nous rendons chaque jour, paumes entrelacées.
J’ai retrouvé hier en rangeant notre armoire
une paire de tes bas de soie et de tes porte-jarretelles noirs
que j’ai humés longuement, et que tu affectionnes,
ils t’embellissent dès que tu marches
parmi les vaisseaux des oiselles,
que j’ai humés longuement, et que tu affectionnes,
ils t’embellissent dès que tu marches
parmi les vaisseaux des oiselles,
et que volette ta micro-robe de tulle.
Les arbres et les ruisseaux te révèrent,
tu domptes les éclairs,
tu es la royauté de la Féminité
Les arbres et les ruisseaux te révèrent,
tu domptes les éclairs,
tu es la royauté de la Féminité
quand à genoux, face à la chapelle des fleurs,
face aux bocages du Maine,
j’écris sur tes mamelons,
et la double amphore de tes hanches,
face aux bocages du Maine,
j’écris sur tes mamelons,
et la double amphore de tes hanches,
l’astre de la délicatesse.
Je revêts maintenant en ton honneur
ma tunique courte de lin et mes escarpins,
dont tu adores la scansion sur le gravier de notre maison,
Je revêts maintenant en ton honneur
ma tunique courte de lin et mes escarpins,
dont tu adores la scansion sur le gravier de notre maison,
les donjons de mes seins lourds, libres et fiers,
durcissent et tressautent à ton évocation,
tandis que flamboie l’empire de ma Toison-corolle
que tes doigts honorent à tout instant.
durcissent et tressautent à ton évocation,
tandis que flamboie l’empire de ma Toison-corolle
que tes doigts honorent à tout instant.
A ta vue, à la sortie du train dans peu de temps,
je te prendrai par la main, et dans un bosquet, sans piper mot,
tu ôteras mes vêtements, tu feras de même,
tu me conduiras sans cesse, ô ma Sœur de spasmes,
je te prendrai par la main, et dans un bosquet, sans piper mot,
tu ôteras mes vêtements, tu feras de même,
tu me conduiras sans cesse, ô ma Sœur de spasmes,
vers les plaines de la luxure,
là se trouve la vraie vie, et
tu boiras le lait de ma sève avant de recommencer,
ô mon amante, et je serai tienne pour l’éternité !
là se trouve la vraie vie, et
tu boiras le lait de ma sève avant de recommencer,
ô mon amante, et je serai tienne pour l’éternité !
Sophie Rivière
Dernière édition: